Sortie à Monbazillac

Un jour quelqu’un m’a dit que les vrais motards sont vaillants et, quel que soit le temps, rien ne les arrête. Cependant, il fallait vraiment être motivés ce matin pour partir en ballade avec une température un tant soit peu piquante.

Un indicateur affichait 12° en journée mais le ressenti était tout autre ?
Aujourd’hui, direction Monbazillac pour un pique-nique en plein air. Avant de partir, un de nos compagnons de route nous a fait la surprise de nous apporter des viennoiseries ?
La fraîcheur ne nous a pas empêché de nous régaler une fois encore tous ensembles à rouler à travers les bois, à longer des vignobles parsemés de fleurs de colza d’un jaune éclatant qui nous rappelle le vin liquoreux de la région. ?

Il est plaisant lorsqu’on se situe en dernier du groupe, de regarder la file de motos onduler harmonieusement tant dans les virages que dans les dépassements. ?
La beauté du paysage, pour ceux qui aiment la nature, nous inspire à la créativité comme à l’imagination … rouler ensembles dans ces grands espaces procure un sentiment de liberté et d’appartenance à une famille et de vivre une franche camaraderie.

Au grès d’un chemin de traverse, un raccourci, on s’est fait quelques frayeurs, du pilotage, des éclaboussures de boue et de gravier, quelques dérapages et de bonnes tranches de rire. ?

Arrivés à Monbazillac, ville déserte, sans doute l’effet covid-19, nous avons partagé notre pique nique sous un soleil caché par de gris nuages laissant à l’occasion paraître un coin de ciel bleu ⛅

A chaud, voici les quelques impressions données par les participants : atypique, fraîche, remise en selle difficile, pour une première ballade c’était sympa, boueuse, topissime, routes superbes, bravo calimoto, «avec du maïs ce serait mieux» (comprendra qui pourra), à refaire «carrément» des virages qui font plaisir.

Un retour sous un pâle soleil avec encore beaucoup de fraîcheur.
Prochain rendez-vous en avril ?

Texte écrit par Violaine Canizarez

Souvenirs Sortie Royan

Pour vous donner un peu l’eau à la bouche :
Notre cher président, sur son nouveau destroyer, nous a fièrement conduit à travers une surprenante campagne girondine. Sur la route, nous avons pu voir des choses insolites comme un bateau dans un arbre, des escargots géants devant un miroir, des parasols et chaises longues sur un rond point. Il nous était difficile de prendre des photos à moto, roulant à vive allure, secoués par les aspérités de la route, de plus sans enlever les gants … Nous avons traversé de jolis villages tels que St Vincent de Paul, Cubzac les ponts ou encore Petit Niort. Royan ne manque pas de charme avec des petits airs d’Arcachon et de Biarritz.
Pour nous qui venons de Nice, région certes très agréable mais un peu étriquée entre mer et montagne, j’étais émerveillée tout au long du chemin par ces grandes étendues tantôt vertes, tantôt blondes au point où ce vieux cantique montait dans mon cœur «Dieu tout puissant …. alors mon cœur redit la nuit le jour …». Ne pas oublier de dire que la température était parfaite pour supporter le blouson. Repas très sympathique à Royan, du fait maison, à «l’infini».
On va maintenant prendre le bac….

Quelques frites de trop, une demie sieste sur le bateau … et nous voilà arrivés à la pointe de Le Verdon. Sable doré, plage vierge et océan comme une mer d’huile.
Si vous êtes en panne d’imagination, rejoignez-nous, nos bikers n’en manquent pas, je dirais même, ça fuse de toute part. Des jeux de mots (aussi beaux les uns que les autres – par opposition aux mollets), j’avoue qu’après manger ce n’est pas toujours facile de les suivre … il fait bien chaud maintenant et rouler est le seul moyen de se ventiler. J’ai trouvé que le paysage sur le retour était bien plus sauvage qu’à l’aller jusqu’à Pauillac. Depuis Gaillan en Médoc, des courbes au milieu des vignes et des plaines à perte de vue. Je n’ai jamais vu autant de meules de foin, de chevaux, de vignes bordées de roses et de belles vaches. Jamais vu non plus, un ballet d’oiseaux de proie tournoyant au dessus d’un champ en train d’être fauché.
Dans un ciel bleu pastel, flottaient une myriade de boules de coton, façon nuages … tout cela m’a donné envie de peindre.
Le temps file aussi vite que nos motos, un arrêt à Pauillac, au matmut atlantic et c’est déjà l’heure de se quitter, il est 18h passé. Tous se sont régalés, on se sépare en rêvant déjà à la prochaine sortie.
Rien de mieux que les activités de groupe pour resserrer les liens ?
Comment remercier notre Seigneur pour nous avoir donné la possibilité de vivre une si belle journée ?

Texte écrit par Violaine Canizarez