Le printemps, le retour à la vie. 

On l’attendait tous ce printemps, il a fini par arriver. Une saison laisse toujours place à une autre saison, et cette machine ne tombe jamais en panne. Certains, qui ne roulent qu’aux beaux jours, espéraient vivement voir le soleil.

Alors  comme le beau temps était de sortie pour ce weekend de Pâques, et bien nous aussi, on a profité du soleil pour sortir les bécanes du garage, faire une super balade en rase campagne, et aller prendre un café sur les bords du fleuve en mangeant du chocolat. Beau programme non ? 

Mais Pâques ce n’est pas juste le bon moment pour sortir les motos, ni manger du chocolat. Pâques est plus que ça. Pâques nous rappelle qu’il y a près de 2000 ans, Jésus le fils de Dieu est mort pour payer notre dette. Et oui, nous avons une dette. Nous entrons dans la vie avec une dette, celle contractée par notre péché, nos mauvais choix, nos nature qui nous pousse souvent à faire le mal, à transgresser la loi de Dieu. 

Jésus est venu pour régler la dette. Il l’a payé de sa vie. Y’a pas de plus grande manifestation d’amour que d’offrir sa vie. Lui l’a fait pour moi, pour toi. Et parce que la Vie est toujours plus forte que la mort, Jésus n’est pas resté dans le tombeau, il est ressuscité le matin du 3ème jour. 

Il nous montre le chemin ou comme le disent les motards, la trace, qui mène à Dieu. Il est LA trace celle qui conduit non pas vers un café sympa en bord de fleuve, mais qui conduit à la vie, la vie éternelle, dans une paix que le monde ne peut connaître. Alors en avant, dans cette saison de renouveau, de printemps, démarre, Jésus t’appelle.

Sommes nous des passager(e)s ?

On parle très souvent des motards mais qu’en est-il des passagers et passagères motards et motardes ?

Réalisez-vous le courage qu’il faut avoir pour se mettre derrière quelqu’un surtout si nous ne la connaissons pas ? La confiance qu’il faut avoir pour se dire que le conducteur sait ce qu’il fait et qu’il est maître de sa moto ?L’espérance de se dire : je vais arriver en un seul morceau, relax, il gère ?

En ce c’est pas tout ! En fonction de la moto, le passager doit se pencher dans les virages pour accompagner le pilote dans sa trajectoire et s’il ne veut pas s’envoler, il est préférable qu’il s’accroche solidement à lui.

Et bien c’est pareil avec Jésus. Il en faut du courage pour s’élancer avec lui sur les routes de la vie.
Il faut une sacrée dose de confiance pour se dire que tant que je suis bien accroché à lui, je ne risque rien car lui seul est le maître ici-bas.
Que quels que soient les virages de ma vie, si je reste dans le même axe que lui, je ne cours aucun danger.

Jésus est le pilote de notre vie, et notre appel et de lui faire confiance. Il connaît les moments difficiles de notre vie comme par exemple les portions à 30 ou encore les routes remplis de gravillons.
Jésus anticipe avant nous l’état du chemin alors faisons lui pleinement confiance.

Continuons de rester accroché à lui et à lui faire confiance car au bout de la balade, il y a toujours un moment pour souffler et se dire fièrement : je l’ai fait.

La marche arrière, toujours compliquée…

L’autre jour je suis tombé sur un humoriste qui fait un sketch sur les motards. Il singeait la manière avec laquelle on faisait certaines manœuvres et notamment la marche arrière pour sortir d’une place de stationnement. J’étais mort de rire, faut avoir du second degré 🙂 

Et puis récemment, je suis allé essayer une grosse moto. Près de 400 kilos sur la balance, un monstre. J’ai vraiment aimé, c’était une belle découverte, un confort incroyable, une facilité de pilotage déconcertante. 

J’ai profité de l’essai pour tenter quelques manœuvres pour voir comment la moto réagissait, et je dois dire que c’est à partir de ce moment-là que les choses sont devenues plus compliquées. 

Le rayon de braquage, combiné au poids, la longueur ont rendu ces exercices difficiles. Et j’ai repensé à l’humoriste. J’ai ri dans mon casque en m’imaginant l’attitude que j’avais. 

Et j’ai découvert que sur cette machine, il y avait la marche arrière… Quelle idée de génie quand t’as près de 400 kilos de métal et plastique à bouger que d’avoir une marche arrière !

Mais en fait, je ne suis pas habitué à avoir cette fameuse marche arrière. Ce sont mes jambes la marche arrière. Alors quand tu gares quelque part ou que tu dois manoeuvrer, faire demi tour ou autre, dans certaines circonstances, c’est compliqué, et on a tous déjà galéré à faire cette fameuse marche arrière. 

Dans la vie c’est pareil, on n’a pas le bouton marche arrière, et c’est avec nos forces, notre coeur, notre intelligence, que nous devons faire marche arrière. Mauvais choix, mauvaises habitudes, mauvaises réactions, et nous voilà en galère dans nos pensées, nos relations etc… 

Même si t’as l’air ridicule, fais marche arrière. Même si t’es pas à l’aise fais marche arrière. On n’a jamais vu un motard garé en dévers, rester dans le caniveau en attendant que quelque chose se passe sans qu’il se bouge. Il fait marche arrière. Et si c’est trop lourd, il demande de l’aide. 

J’aime ce verset de la Bible qui est une source d’encouragement à faire marche arrière quand on a conscience d’avoir mal fait : 

Ezechiel 33 : 11 Dis-leur: je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie.

Alors si tu t’es planté, si tu t’es engagé dans une voie qui est mauvaise, même si t’as le sentiment d’être ridicule, mieux vaut faire l’effort de faire demi tour, c’est un appel que Dieu te lance.

Non, tous les chemins ne mènent pas à Rome…

On prête cette expression à l’empereur Auguste, qui avait pensé Rome comme le centre du monde, et partant de là, toutes les routes autour de la ville italienne avaient été pensées pour pouvoir aller n’importe où et également se croiser sans encombre. Egalement, tous les 12 kilomètres, on trouvait de quoi dormir et se restaurer. Ces routes étaient donc incontournables à leur époque. 

Par la suite, cette expression a pris un autre sens : l’idée qu’il y a plusieurs façons d’atteindre son but. Quand on y pense, ce n’est pas faux. Par exemple, il y a plusieurs façons d’apprendre un métier : école ou apprentissage. Plusieurs façons d’apprendre à parler une langue : école ou vie dans le pays étranger etc…

Ceci étant dit, non, toutes les routes ne mènent pas à Rome. Il y a certainement différents domaines où “toutes les routes ne mènent pas à Rome”, mais il en est un qui nous tient particulièrement à coeur, c’est le chemin, la route, qui mène à Dieu.

Jésus a dit ceci : “Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, personne ne vient au Père (Dieu) que par moi”. En effet, pas d’autre chemin, pas d’autre route, pas d’alternative. 

Comme en moto, on peut se perdre, ce qui compte c’est de retrouver le chemin, la route qui mène à destination. Alors sans attendre, retrouve Jésus, parce que, non, tous les chemins ne mènent pas à Dieu.

On cherche tous la moto parfaite

On cherche tous la moto parfaite

On aimerait tous un moteur avec des chevaux de partout même si on ne s’en sert que d’une petite partie.

On aimerait tous qu’elle soit hyper confortable sur route mais aussi qu’elle soit une bête sur circuit.

On aimerait tous pouvoir emporter des bagages pour deux et en même temps on trouve le top caisse et les valises tellement moches.

On aimerait tous cette moto super-classe, super basse mais elle est la première à frotter son carter dans le rond-point ! Alors imagine dans une épingle des Pyrénées.

On aimerait tous cette bécane qui monte à 320 kilomètres à l’heure mais on aimerait tous aussi la consommation d’un 125.

Tu l’as compris , la moto parfaite n’existe pas,

Par contre, l’ami parfait existe et il s’appelle Jésus,

il ne te juge pas sur tes performances,
Il ne regarde pas combien tu consommes ,
il ne regarde pas si tu tiens bien la route,
il ne regarde pas à quelle allure du roule, si tu rames ou si tu roule à fond ,
il ne regarde pas d’où tu viens , il regarde simplement où tu vas maintenant que tu l’as rencontré ,
il te propose de finir ton road-book avec lui, il est vraiment un ami sur lequel tu peux t’appuyer parce que lui,
il est parfait en toutes situations.

Je peux t’assurer que Jésus tient la route et que depuis que je l’ai rencontré je tiens aussi la route, je dis pas que des fois ça passe juste, très juste, mais depuis que je l’ai rencontré , je ne fais plus de grosse sortie de route, je frotte un peu la rambarde, je glisse un peu sur les gravillons mais dans l’ensemble avec Jésus on tient la route jusqu’à la destination.

Loïc 😎✌️

Ne te charge pas pour rien.

Tu as prévu de partir en vacances avec ta bécane, ça c’est une très bonne nouvelle ! Là où c’est moins marrant c’est quand il faut caser tous les bagages sur la moto…

Quand on part en voiture on se pose pas la question , on charge le coffre jusqu’à ras le hayon et on part vers vers notre destination.

Partir en vacances à moto, cela t’apprends à trier l’indispensable du superflu, à faire la différence entre le nécessaire et le luxe, entre ce dont tu as besoin et le reste…

Cela t’apprend également à bien charger ta moto, à répartir le poids afin que la conduite de ta bécane ne soit pas un danger mais reste un plaisir, quand tu pars en vacances à moto, tu n’as pas envie qu’au premier virage, tu te tapes un tout droit car tu aurais mal arrimé ton bagage, ta charge…

Ça passait ! c’était beau !

Dans la vie chrétienne c’est un peu pareil on a tendance à vouloir se charger , à vouloir équilibrer la charge nous-même, on a des bagages plein le dos et on s’étonne de pas avancer et de se planter le premier virage venu !

Oui, la charge que je mettrai sur vous est facile à porter, ce que je vous donne à porter est léger. »

Matthieu 11:28‭-‬30 

Jésus nous dit que la charge qu’il installe sur notre porte-bagage est douce et légère.

Laissons-le équilibrer notre charge, laissons-le faire le tri dans nos bagages et acceptons de partir léger et faisons-lui confiance, il pourvoira en cours de route à tous nos besoins et même à nos envies quand elles sont inspirées par Lui.

Bonne route

Loïc ✌️

Faire le niveau d’huile

Faire le niveau d’huile
J’espère que vous pensez à faire vos niveaux régulièrement. En fonction de votre bécane, il faut le faire plus ou moins souvent. Dans ce domaine, on n’est pas tous égaux.
Toujours est il qu’il faut veiller à ce que le moteur ne manque pas d’huile. Que se passerait il si on ne faisait pas attention ? Si on venait à rouler sans huile ?
Dans un premier temps, le moteur aurait de la difficulté à démarrer, et s’abîmerait, puis il chaufferait et finirait par “serrer”, c’est à dire qu’il se bloquerait.
En fait, plus on attend et plus les dommages sont importants pour nos machines. Fort heureusement, on prend soin de nos machines et jamais il nous viendrait à l’idée d’être négligent avec notre cheval d’acier.
Question : est-ce que nous faisons le niveau d’huile dans notre vie régulièrement ?
Dans la Bible, l’huile fait référence à la présence du Saint Esprit en nous. Il nous console, nous guide, nous éclaire, nous aide, nous fortifie,
En clair, tout ce qu’il fait est bon ! Nous ne devrions jamais nous en priver, mais le réclamer, rechercher son action en nous. S’en passer, c’est prendre le risque de se fatiguer, de chauffer et de finir par bloquer.
Alors, faisons les niveaux, et en avant !

Filtre à air sport

L’admission en air sur une moto est capitale. Il faut que la moto “respire”, et augmenter, ou améliorer son alimentation en air lui accorde quelques performances supplémentaires. 

Pour cela, les fournisseurs d’accessoires moto ont créé les fameux filtres à air sport. Généralement lavables, réutilisables, garantis à vie, ces filtres, associé parfois à un travail sur la boîte à air, permettent des montées en régime plus franche, de reprendre parfois plus bas dans les tours, et améliore par l’apport en air la combustion de carburant dans le moteur. 

En clair, il faut de l’air pour que la combustion se fasse, et un peu plus d’air, c’est toujours mieux. Je ne développerai pas ici le fait qu’il faut aussi retravailler l’échappement, la gestion électronique de l’admission etc… Ce n’est pas mon point. Mon point aujourd’hui : la nécessité d’une bonne quantité d’air pour le moteur. 

Il est comme nous ce moteur : nous avons besoin d’air, il faut que nous respirions. C’est une des premières choses que nous vérifions lorsqu’une personne est au sol. Respire-t-elle ? 

Et bien notre âme a besoin de la même chose et la bonne nouvelle est dans la Bible, rapportée ici : 

Esaie 38 16 Seigneur, c’est grâce à ta parole qu’on jouit de la vie, c’est grâce à elle que je respire encore. Tu me rétabliras, tu me feras revivre. 

Bonne journée les motard(e)s !

Distance de sécurité

Qui ne s’est jamais fait de frayeur sur un freinage appuyé au dernier moment ? Tu sais, ce véhicule qui plante les freins devant toi au dernier moment et qui t’oblige à tendre les bras, serrer fort fort fort tes freins en gardant le contrôle. 

Peut-être ton ABS, si t’en as un, se déclenchera, peut-être tu glisseras en gardant le contrôle, peut-être pas, peut-être tu réussiras ton évitement, peut-être pas. Dans tous les cas, dans ces moments-là, t’as le cœur qui accélère, et tu passes par toutes sortes d’émotions : la colère, la peur, etc… 

Mon moniteur moto me rabâchait tout le temps de garder mes distances avec les autres usagers. Même quand je m’arrêtais au feu derrière une voiture, il me disait : “garde de quoi te dégager rapidement si quelqu’un arrive derrière toi trop vite”. 

L’idée c’était d’être attentif à tout ce qui m’environnait en comprenant que le danger pouvait arriver de partout, et d’être toujours prêt à se dégager. Pour ça, la recette était simple : être attentif et garder une distance de sécurité en toute occasion. 

Je crois que c’est un bon conseil de vie. Nous devons toujours être attentifs aux dangers autour de nous : la tentation, l’idolâtrie, le désir de vengeance, la cupidité, l’orgueil, des relations toxiques etc… 

La liste est longue. Pour ça, garder ses distances est fondamental. Garder ses distances, c’est choisir intentionnellement de ne pas aller vers ce que je viens de citer mais au contraire, d’identifier le plus tôt possible ces pièges et choisir de se mettre en retrait. 

Ces pièges sont toujours sur nos routes, la seule chose que nous pouvons faire, c’est précisément de nous tenir à distance. Ca nous évitera de glisser et nous prendre une gamelle, alors veillons, anticipons et gardons nous en sécurité. 

La Bible nous dit ceci : Prov 14 : 8 “La sagesse de l’homme prudent, c’est l’intelligence de sa voie.” Soyons sages, gardons nos distances.

Témoin d’usure

Sur nos pneus, nous avons des témoins d’usure. C’est quoi ? Dans la rainure des pneus, il y a un “trait” de caoutchouc qui, lorsqu’il est atteint, nous indique qu’il est temps de changer les pneus. 

Il ne faut surtout pas aller au-delà, parce que les risques de manque d’adhésion à la route ou de crevaison sont importants. Rouler avec un pneu lisse, c’est se mettre en danger soi, mais également les autres. 

Si tu glisses avec des pneus lisses, tu peux aller frapper un autre usager de la route, un piéton etc… Donc le témoin d’usure nous protège nous, et les autres. 

C’est une information dont nous devons prendre connaissance régulièrement. Même si tu ne regardes pas tous les jours quand tu sors ta moto du garage si les témoins sont atteints, il faut choisir de le faire de manière périodique et anticiper le changement de pneu quand c’est nécessaire. 

Et dans notre quotidien ? Qu’en est il ? Y a t il des témoins d’usure qui nous indique où on en est ? Y’a t il une certaine usure ? Que ce soit au travail, dans notre couple, notre situation financière, notre foi ? Peut-être la situation sanitaire nous a “usé” ?

 
Toujours est-il qu’il nous faut veiller et en la matière, je crois que les autres, nos amis, nos frères, nos soeurs doivent pouvoir nous le dire. Même j’ose dire que tu peux être le “témoin de l’usure” de celui ou celle qui est prêt de toi. 

Si c’est le cas, et que tu remarques que quelqu’un de ton entourage arrive sur ses limites, ose lui dire, lui apporter de l’aide, lui dire que tu pries pour lui, et l’inviter à lever le pied, changer de fonctionnement, chercher de nouvelles ressources, de nouveaux chemins pour avancer différemment. 

La Bible nous enseigne ceci par la bouche du prophète Esaïe chapitre 40, verset 31 : “Ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.”

C’est une promesse que je t’invite à expérimenter pour ne pas finir “usé”. Puise tes forces, ta sagesse, tes ressources en Celui qui te connaît mieux que toi-même. Il te fera du bien.