Cours après la (bonne) puissance

Cours après la (bonne) puissance

Nombreux sont les motards à avoir commencé leur initiation en 50cm3, puis en 125, avant de décrocher le précieux sésame, désormais en 2 temps : A2 puis A. 

Pour ma part, j’ai roulé 12 ans en 125cm3, j’ai aimé, j’ai été frustré, j’ai été résigné, j’ai rêvé de plus puissant, et j’ai fini par pouvoir passer le permis grâce à ma formidable épouse et une bande d’amis généreux, mais ça c’est une autre histoire 😉 

Je rencontre parfois des motards qui littéralement sont dans une course à la puissance : il faut toujours plus de puissance, toujours plus de couple, pouvoir rouler toujours plus vite. 

Dans le même temps, la législation rend cette course à la puissance, en dehors des circuits, inutile. Ronds points, nids de poules, passages piétons, ralentisseurs, limitations de vitesse, etc… 

L’essentiel étant d’être à l’aise sur sa machine, d’avoir plaisir à rouler, et d’être en sécurité, dans le type d’utilisation qui est la nôtre : roule toujours, duo, chargement, sortie le weekend…

Plus de puissance, juste pour plus de puissance est inutile, souvent mal maitrisée et pas utilisable. Soyons raisonnables un instant. Soyons cohérents avec notre véritable besoin.

Cependant, il y a une autre puissance à laquelle nous devons soupirer, et sans limite aucune :

Psaumes 63 : 9 Je demeure attaché fidèlement à toi et ta puissance me soutient.

David, l’homme qui écrit ce texte a compris quelque chose. Alors qu’il est roi, qu’il est puissant en terme de réputation, d’argent, militairement, socialement, sans être fidèlement attaché à Dieu, il ne peut être soutenu par la puissance de Dieu. 

Prenons exemple sur lui. La vraie puissance n’est pas dans un moteur, elle est dans la relation incroyable, personnelle, quotidienne et intime que nous avons avec notre Dieu.