La lettre n°63

La lettre n°63Vie des maisons

Un chaleureux Noël dans chacun des foyers

Qui est venu le soir de la fête de Noël au foyer Marie-Foilaine Desolneux ? Le Père-Noël me direz-vous ? Perdu !! Mais Mme Mary Poppins elle-même !!! Et qu’avait-elle dans sa besace et son parapluie ? Des cadeaux ! Lors de cette soirée, chaque convive dans ses plus beaux atours a pu ravir ses papilles, déguster des mises en bouche et des mets faits maison par nos deux cuisiniers, Jean-Pierre et Nicolas, apprécier de converser autour de tables joliment décorées par Irina, Patricia et les jeunes, toute l’équipe s’affairant pour le bon déroulement du repas. Chacune et chacun a rempli son cœur d’émotion et de souvenirs. D’abord avec la rétrospective préparée par Daphné, Camille et Stéphane : images des années écoulées, des moments partagés entre les jeunes et l’équipe éducative puis la surprise et la joie des cadeaux reçus. Enfin un petit discours de Bryan, arrivé à l’âge de 10 ans et en partance à 17 ans et demi vers d’autres horizons, qui a remercié l’ensemble de l’équipe pour l’accompagnement qu’elle a assuré durant son enfance, son adolescence et son début de vie d’adulte. Ce fut donc une soirée placée sous le signe du partage, de la convivialité, du plaisir et d’une énorme émotion. Merci à tous d’avoir fait de cette fête un si beau moment.

Patricia Bardoux et Rachel Emonot

La lettre n°63Vie de l'association

Les lutins du père Noël sont de retour

Afin de participer à nouveau au traditionnel marché de Noël de Montfermeil, l’équipe de lutins du foyer Chevreul s’est remise au travail pour confectionner de magnifiques cartes de vœux, pochettes cadeau, boules de Noël, porte-clés, rejointe cette année par l’équipe de lutins du foyer Marie-Foilaine Desolneux de Coubron. Le week-end du 13 et 14 Décembre, les lutins Chevreul et MFD n’ont formé qu’une seule équipe : la team Concorde. Le mot d’ordre était joie, bonne humeur, rencontre avec les habitants. Des apiculteurs de « Montfer’miel » ovaient choisi Concorde pour vendre leurs pots de miel. Un beau succès pour notre association qui a répondu une nouvelle fois présente à une manifestation au sein de notre commune. Encore une occasion de faire connaître notre travail auprès des jeunes et de vendre leur création.

Sonia Azzouz – Educatrice et Lutin

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Soixante-dixième anniversaire de l’Ordonnance du 2 Février 1945 relative à l’enfance délinquante

Le 2 février 2015 a été célébré à PARIS, à la Mutualité, le soixante-dixième anniversaire de l’Ordonnance du 2 Février 1945 relative à l’enfance délinquante.

Alors que la France émergeait à peine d’un conflit mondial qui n’était pas encore achevé, la laissant exsangue, le Gouvernement provisoire du Général de Gaulle se préoccupait du sort de la jeunesse. Il est intéressant, à cet égard, de rappeler l’exposé des motifs de l’Ordonnance : « Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l’enfance et, parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l’enfance traduite en justice. La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains. » Déjà, la Loi du 22 Juillet 1912 avait créé une juridiction spécialisée, le tribunal pour enfants, et une mesure à la fois éducative et de contrôle, la liberté surveillée. L’Ordonnance du 2 Février 1945 va renforcer la spécificité du tribunal pour enfants en instituant le juge des enfants, véritable pierre angulaire de la justice des mineurs, ainsi qu’en développant une procédure largement dérogatoire de celle prévue pour les adultes ; elle va surtout poser le postulat de la primauté de l’éducatif sur le répressif. A cette fin, sera créée, toujours par ordonnance, celle du 1 er septembre 1945, la Direction de l’Education Surveillée devenue le 21 Février 1990 la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Modifiée à maintes reprises, notamment par les Lois dites PERBEN 1 et 2 de 2002 et 2004, de nombreuses entorses ont été apportées au caractère dérogatoire du droit commun de l’Ordonnance du 2 Février 1945 qui permettait de distinguer le tribunal pour enfants des juridictions pour majeurs. Il est indispensable qu’une grande réforme de la Justice des mineurs, promise mais qui tarde à arriver, en conformité avec la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et la jurisprudence du Conseil Constitutionnel, tout en sauvegardant les grands principes sus énoncés de spécialisation et de primauté de l’éducatif, soit enfin adoptée par le Parlement pour rendre la législation des mineurs plus claire, plus moderne et plus efficiente.
Les évènements du mois de janvier, dans leurs répercussions sur le comportement de certains mineurs, montrent plus que jamais que c’est par la prévention et l’éducation que les jeunes en conflit avec la Loi, selon l’expression consacrée aujourd’hui, pourront trouver ou retrouver leur place dans la société française et y construir pacifiquement leur avenir.

Alain JUNQUA – Président

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Forum des associations

Comme l’an passé, le foyer Chevreul a participé au Forum des Associations de la ville de Montfermeil. Une journée placée sous le signe de la convivialité mais aussi riche en nouvelles rencontres. L’occasion pour nous de faire connaître l’association Concorde, ses valeurs et missions auprès des habitants de la ville. Une quinzaine d’entre eux nous ont apporté leur soutien en adhérant à l’association. Nous les remercions pour cette marque de confiance dans notre travail auprès des jeunes et cet encouragement dans nos efforts pour obtenir la reconnaissance d’utilité publique qui nous permettrait de disposer de moyens nouveaux pour nos actions éducatives.

Sonia Azzouz – Educatrice

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Les ateliers scolaires investissent l’ancien SAG

Depuis le mois d’octobre, les ateliers scolaires ont déménagé et sont tous regroupés rue Delagarde dans l’ancien SAG. Ils accueillent environ 25 jeunes répartis en 3 groupes. Patricia Lenechet, chargée d’insertion professionnelle, y dispose d’un bureau. Les jeunes et les intervenants apprécient ce regroupement, les locaux et le mode de fonctionnement étant désormais quasiment semblables à ceux d’une école.

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Un nouveau Siège Administratif Général (SAG)

Le jeudi 9 octobre, Florence Mazerat, Directrice Générale, accueillait adhérents et partenaires dans le tout nouveau Siège Administratif Général au 67 avenue des Primevères à Montfermeil, commune siège historique de notre implantation, au sein de laquelle nous avons su créer du lien social et que nous ne souhaitions pas quitter. Elle remerciait très vivement Monsieur Lemoine, Maire de Montfermeil, ainsi que Madame Dufosse, Directrice Générale Adjointe de la Communauté d’Agglomération et ses services pour les avoir soutenus et accompagnés dans ce changement. Si l’ancien SAG était très chaleureux, il était devenu inapproprié au regard de l’accroissement de notre activité. Nos nouveaux locaux, spacieux et confortables, ont permis à chaque salarié de trouver un espace correspondant à ses besoins. Parallèlement, nous disposons d’une salle de réunion modulable et d’un espace d’accueil qui nous permet au quotidien d’être le plus efficient possible. Le 8 septembre, le déménagement et l’installation s’étaient déroulés sur une seule journée grâce à la mobilisation de l’ensemble du service administratif, des ouvriers et des cadres venus leur prêter main forte. Un mois plus tard, les ateliers scolaires prenaient possession de l’ancien SAG pour une phase test afin de vérifier l’opportunité de ce regroupement.
Tout le personnel administratif prêt… à fêter l’événement ! L’inauguration des nouveaux locaux, bien qu’encore en travaux, fut aussi l’occasion de se retrouver autour d’un apéritif déjeunatoire après une rentrée bousculée.

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Solidarité, tolérance, respect mutuel, écoute, exigence éducative au cœur des choix de Concorde.

Pour la seconde année, le foyer Marie-Foilaine Desolneux de Coubron accueillait plus de trois cents invités, adhérents toujours plus nombreux, amis, multiples partenaires et fournisseurs aux côtés des autorités publiques qui nous soutiennent et nous assurent de leur confiance et, bien sûr, les personnels et les jeunes. Placée sous la présidence de Madame Madeleine Mathieu, ancien juge des enfants de Bobigny, présidente de cours d’assises à la cour d’appel de Paris, cette réception a été portée par la conviction d’intervenants en phase avec un public attentif et conscient de la grande qualité de l’action éducative de Concorde. Après les discours, les discussions se sont poursuivies autour des buffets. Les cadres au grand complet, de nombreux éducateurs, personnels techniques et administratifs, des jeunes, s’étaient rendus disponibles pour accueillir les invités et témoigner de la cohésion et des valeurs que défend l’association. Nous publions de larges extraits des allocutions prononcées. Alain Junqua, Président de Concorde : « L’Association Concorde qui entre dans sa quarante sixième année d’existence vous remercie d’avoir bien voulu répondre à notre invitation. J’y vois une reconnaissance du travail accompli, une envie de la part de tous de poursuivre le chemin tracé ensemble depuis aussi longtemps. Je vous adresse à toutes et à tous mes vœux les plus sincères et très chaleureux d’heureuse nouvelle année. Je souhaite que nous sachions tous, et tout particulièrement ceux et celles qui sont investis de missions éducatives, y œuvrer dans la solidarité, la tolérance et le respect mutuel. Je souhaite, aussi, à tous nos jeunes, qu’avec l’accompagnement attentif et vigilant et la patience de leurs éducateurs, ils tirent le meilleur profit pour eux de leur séjour dans les foyers Concorde et les quittent plus forts et déterminés, maîtres de leur vie, c’est-à-dire libres, responsables, utiles à une société qui
sache leur faire une juste place à la mesure de leur capacité et de leur volonté à s’y intégrer. C’est la vocation de l’association Concorde de les y aider et de les préparer, c’est, je le sais, l’engagement de tous nos salariés d’y parvenir. Je veux, cette année plus que jamais, dire la difficulté de la tâche des éducateurs d’être à l’écoute permanente des garçons et des filles qui vivent auprès d’eux, de demeurer quoi qu’il arrive dans un dialogue constant et constructif notamment dans les périodes troublées comme celles que nous venons
de vivre, de rappeler sans cesse les valeurs qui doivent nous unir et, s’il y a lieu, avec la fermeté qui convient, les règles qui confortent les institutions publiques ou privées et permettent ce « vivre ensemble » dont il a été tant question et à juste titre ces dernières semaines. Au cours de l’année 2014, ce ne sont pas moins de dix-huit nationalités qui se sont côtoyées dans nos établissements, et beaucoup de ces jeunes, parfois fracassés par la misère, la guerre, de longs périples dangereux, nous étonnent par leur extraordinaire capacité d’adaptation et d’apprentissage de la langue française. « Vivre ensemble » Concorde peut s’enorgueillir d’en avoir fait depuis longtemps l’une de ses valeurs fondatrices.
L’année 2014 a été marquée, comme toutes les autres, par de nombreuses satisfactions, des difficultés de tous ordres, des projets, des rencontres. Au nombre des satisfactions, celle de voir des jeunes quitter l’institution au terme d’un parcours favorable, souvent de plusieurs années, qui parfois de façon très émouvante disent merci, d’en voir qui réussissent leurs examens et construisent des projets d’avenir, d’en revoir qui sont partis mais reviennent et ne se décident pas à couper le lien…

Les difficultés vous les imaginez sans peine mais certains moments sont plus durs que d’autres :  des accidents, des deuils, des échecs, des critiques injustes qui mobilisent la communauté éducative et aussi les jeunes, comme une façon de resserrer les rangs, de se rassurer… Les projets, il y a ceux qui aboutissent et ceux qui se préparent toujours : le changement de notre siège administratif au profit de locaux modernes au mois de septembre grâce à la communauté d’agglomération de Clichy-Montfermeil dont je tiens à remercier le Président, Monsieur le Maire de Montfermeil ; le regroupement sur un même site de nos ateliers scolaires et autres activités de jour, fréquentés par ceux de nos jeunes non encore scolarisés ; la concrétisation du dispositif d’accueil personnalisé, toujours expérimental depuis cinq ans, en véritable service autonome, bénéficiant de son propre agrément, pour lequel nous nous préparons, forts de notre expérience, à
répondre au futur appel d’offres du département, dispositif qui nous a créé bien des soucis mais qui aujourd’hui a trouvé son équilibre, notamment financier…
Les projets à venir, bien sûr, nous en avons en commençant par la création d’un appartement familial permettant à des parents qui ne disposent pas de conditions suffisamment satisfaisantes au plan matériel pour accueillir leurs enfants en visite, de le faire. Bien sûr, nous poursuivons notre idée de créer un restaurant pédagogique d’insertion qui répondrait aux attentes de bon nombre de nos jeunes qui souhaitent s’orienter vers les métiers de la restauration. Un projet, institutionnel celui-là, nous tient spécialement à cœur : obtenir la reconnaissance d’utilité publique. Nous y travaillons et comptons déposer cette année notre candidature auprès des services de l’Etat. Enfin, les rencontres, c’est d’abord celle de l’Association Métabole qui s’est concrétisée en présentant un projet commun concernant l’accueil personnalisé, c’est aussi l’association Vivre Ensemble du Mans avec laquelle nous avons monté un séjour de rupture au Sénégal. C’est, enfin, la découverte d’un établissement très spécialisé en Belgique qui accueille depuis quelques mois un de nos jeunes pour lequel nous ne répondions plus à ses besoins très spécifiques… Souvent, trop souvent même, les structures et donc le siège administratif et la direction générale, sont en surchauffe. Cela m’inquiète légitimement mais la conscience professionnelle des uns et des autres et leur enthousiasme sont tels qu’il est vain de les rappeler à la raison. Sans doute se sont–ils
appropriés ce qu’affirmait une poétesse chilienne, Gabriella Mistral : « L’enfance ne peut pas attendre, son nom est aujourd’hui. »

Pour Florence Mazerat, Directrice générale,

« L’année 2014, a été riche en actions et entièrement tournée vers le service des jeunes. Elle a été marquée par le déménagement du Service Administratif Général. Au regard de notre activité, il était incontournable de s’agrandir. L’évaluation interne qui s’était déroulée tout au long de l’année 2013 a permis de vérifier la qualité du travail éducatif, de s’inscrire dans une dynamique institutionnelle, de travailler ensemble. Le pré-rapport de l’évaluation externe que nous venons de recevoir nous situe dans la fourchette haute pour notre qualité d’accompagnement. Il nous est parvenu au moment où les événements dramatiques survenus le 7 janvier dernier nous rappellent que, plus que jamais, les valeurs de notre association doivent être réaffirmées. Vous les jeunes, avez témoigné de votre satisfaction lors des deux périodes d’évaluation tant au regard de votre quotidien que de l’accompagnement des adultes qui vous entourent. Cela témoigne bien du fait que nos valeurs, notre conception du Vivre Ensemble correspondent à vos besoins. 2015 sera, je l’espère, l’année des projets malgré les contraintes financières. La transformation du DAP en groupement METADAP avec l’association Métabole nous permettra de répondre à l’appel à projet, qui ne devrait plus se faire attendre. 18 jeunes sont accompagnés sur ce service. La Reconnaissance d’Utilité Publique nous permettrait de déposer des dossiers de demandes de subventions auprès de différentes fondations afin de financer des actions éducatives dont le permis de conduire des jeunes, outil indispensable pour l’accès à l’emploi et impératif pour certains. Je voudrais adresser mes remerciements à mes proches collaborateurs, Yann Chatelin et Sandrine Baillergeant qui tout au long de l’année m’ont supportée dans les deux sens du terme ; à l’équipe des cadres, qui m’a épaulée en fournissant un travail de qualité tout à fait remarquable ; à l’ensemble des personnels éducatifs, administratifs et généraux, sans qui l’association ne fonctionnerait pas et qui chaque jour témoignent de leur engagement. Un immense merci au Président et au conseil d’administration pour leur implication sans faille et leur soutien indéfectible. Je tiens particulièrement à saluer et remercier l’équipe des cuisiniers, qui une fois de plus saura vous surprendre par la qualité et la nouveauté du buffet. Un grand merci aux techniciens de maintenance qui travaillent tout au long de l’année à l’embellissement des établissements. »

Exprimant sa joie de célébrer ici, sous le signe de l’espoir en la jeunesse, la nouvelle année qui s’ouvre, après les tragédies qui en ont marqué le début, Madame Mathieu déclarait notamment :

« Le préambule de l’ordonnance du 2 février 1945 affirme la primauté de l’éducatif et l’engagement de notre société pour la protection de la jeunesse. Comme j’ai pu le vérifier depuis de nombreuses années, d’abord en tant que juge des enfants en Seine-Saint-Denis à partir de 1990 puis au sein de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse, votre action s’inscrit dans cette conviction et vous avez toujours répondu présents lorsqu’un jeune en difficulté avait besoin d’un accueil et d’un soutien. Lorsque j’ai quitté la DPJJ, nous venions d’engager, entre autres, des démarches d’évaluation et de partage des bonnes pratiques ainsi que des actions afin de mieux coordonner les services, afin de répondre plus efficacement et plus rapidement aux demandes de prise en charge. Mais elles ne seraient rien sans l’engagement des professionnels de terrain que vous êtes. Mes nouvelles fonctions de présidente de cours d’assises me permettent de mesurer combien l’enjeu est important, à quel point l’enfance et l’adolescence ont besoin d’être soutenues lorsqu’elles sont en grande difficulté dans leur environnement familial ou social, mais aussi que la notion de résilience est bien réelle et que des évolutions spectaculaires que l’on n’espérait pas ou plus, y compris chez des adultes, peuvent se produire. J’espère que les dramatiques évènements de janvier ne feront pas oublier que l’autorité ne se décrète pas, qu’elle est légitime ou qu’elle n’est tout simplement pas. Votre association est l’une des réponses à la souffrance adolescente. Je tiens à saluer son Président, M. Junqua qui était président du tribunal pour enfants de Bobigny lorsque j’y ai pris mes fonctions, M. Pringault, son ancien directeur, avec lequel j’ai eu le plaisir de travailler ainsi que Mme Florence Mazerat qui a repris le flambeau avec talent et que je remercie de son accueil. La seconde raison de l’émotion et du plaisir que j’ai d’être parmi vous aujourd’hui, est le nom même du foyer dans lequel nous nous trouvons. Marie-Foilaine Desolneux fut ma collègue et amie. Je tiens aussi à saluer sa mémoire. Je terminerai en vous souhaitant à tous une belle année 2015, et en remerciant également tous les jeunes ici présents pour leur contribution à la préparation de cette rencontre. »

Monsieur Ludovic Toro, Maire de Coubron, a tenu à exprimer sa satisfaction de la présence d’un foyer de l’Association Concorde sur sa commune :

« Je voulais par ma présence aujourd’hui, saluer le travail délivré par tous les acteurs qui contribuent et qui ont contribué à la réussite des foyers Concorde et tout particulièrement sur la ville de Coubron. Au-delà de votre belle et noble mission, votre engagement à tous les niveaux est exemplaire. Après mon élection, vous avez été une des premières structures que j’ai souhaité visiter en présence de votre Président et de votre nouvelle Directrice pour vous signifier mon attachement et mon engagement à vos côtés. Comme vous le savez par ma profession de médecin, je reçois régulièrement des jeunes de votre foyer et je peux témoigner du sérieux de votre établissement et surtout du passé de ces jeunes venant de tous pays qui méritent cette main tendue et cette aide pour construire un nouvel avenir. Leurs souffrances ont souvent été lourdes et c’est un vrai plaisir de voir leur réussite. D’ailleurs, je tiens à souligner que la municipalité a engagé des jeunes du foyer concorde de Coubron et que nous sommes entièrement satisfaits de ces personnes. Le passé peut être cruel, vous construisez à ces jeunes un présent et surtout un avenir. »