Né en 1957 en France, j’ai émigré au Luxembourg en Avril 1980, une fois mon diplôme d’informaticien en poche. Depuis le 1er Mars 2017 je profite de ma retraite en m’adonnant à mes deux passions, la photo bien sûr et le golf.

Depuis plus de 45 ans, un appareil photo n’est jamais très loin de moi.

Nikon a toujours été ma marque de prédilection et ce n’est qu’à l’arrivée du numérique que j’ai craqué pour le fameux Canon 5D en 2005, pour revenir à mes premiers amours et terminer avec le couple Nikon D750 et D850 depuis bientôt 3 ans.

Malgré son encombrement et son  poids moindre, l’hybride n’a pas réussi à me convaincre bien qu’en ce moment je sois en train de lorgner vers le 4/3 (Olympus) justement pour ces raisons.

C’est lors de mes voyages que ma technique photographique s’est affinée car je voulais toujours ramener de plus beaux souvenirs.

J’ai fait plusieurs stages et lu beaucoup d’ouvrages spécialisés dans la pratique de la photographie. J’ai également lu des livres de « maîtres » comme Henri Cartier Bresson, Robert Franck, Robert Doisneau, Sebastiao Delgado, … qui ont été ma principale source d’inspiration et « l’étincelle de ma pulsion créative » comme disait Joel Meyerowitz.

M’étant dirigé vers un cursus universitaire en informatique je me suis  tout naturellement tourné vers les logiciels de post-traitement photographique. Tout d’abord réfractaire à « embellir » mes photos, je parlais plutôt de les dénaturer, je m’y suis mis petit à petit car je retrouvais quasiment les mêmes sensations que lorsque, très jeune, 16-17 ans, je développais et tirais mes photos noir et blanc moi-même.

En effet aujourd’hui si on regarde les travaux des professionnels et si on veut être bien placé dans les concours les « Photoshops », Lightroom, Affinity, Luminar, Gimp, Darktable sont incontournables.

J’ai donc opté pour le couple, Lightroom et Photoshop, tant qu’à faire alors autant prendre les meilleurs. Et je pense pouvoir dire que je maitrise bien Lr et commence à me débrouiller avec Photoshop.

A force, je me suis rendu compte que la photographie me permet d’utiliser ma créativité à deux moments clé de tout le processus de production d’une image. Tout débute par la prise de vue ensuite, lors du post-traitement, la photo peut être sublimée par différentes techniques opératoires en donnant libre cours à mon ressenti créatif.

Aujourd’hui mes premières amours sont toujours présentes dans mes photos, les voyages et les paysages, j’y ai ajouté le portrait, la photo minimaliste et surtout l’animalier.

Je suis fier d’avoir obtenu une « mention honorifique » lors du Salon National de la Photographie en 2019 avec mon « par l’odeur alléché », ma photo mise en avant dans mon profil.

Même après toutes ces années j’avance toujours dans notre noble art et je commence seulement à me faire confiance, peut être pourrais-je bientôt atteindre mon but et connaitre enfin mon identité et savoir quel artiste je suis.

Pour cela ce n’est pas difficile, une seule règle me guide, faire des photos et refaire des photos, « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Je m’évertue à le répéter à chaque participant de mes formations et présentations.

Pour moi, la photo c’est avant tout un permis de voir et c’est cela qui me permet de développer mon inspiration.

Pour conclure, je partage la présidence du Club avec Micheline Rillaerts depuis le départ de notre président Fondateur Patrick Foucher et suis présent surtout du côté technique et formation des moins experts.