BITI - MATERIAUX LOCAUX : LART ET LA MANIERE DE DECONSTRUIRE

En France, Le BTP est le premier secteur producteur de déchet, avec près de 227, 5 millions de tonnes produits par ans, dont 82% dans les travaux publics et 18% dans le bâtiment , ce dernier produit près de 42 millions de tonnes de déchets, se divisant en trois grandes familles : les dangereux, les inertes et les non dangereux , dans notre cas nous nous sommes intéresser plus particulièrement aux déchets « non dangereux » qui représentent 23% de la production, soit 10 millions de tonnes , ils proviennent essentiellement du secteur du second oeuvre et en France il y a seulement 30% à 50% qui sont recyclés , c'est à la suite de ce constat que BITI « matériaux, locos » à vu le jour , *BITI : signifie �morceau� en vieux norrois (langue des Vikings) , notre service est d'éviter à des matériaux en bon état, et donc réutilisables, de finir à la benne , Les principales raisons de ce fait, est le manque de place pour les stocker, des flux de matières non triés et le manque de sensibilisation aux enjeux environnementaux , nous voulons donc y remédier en créant une ressourcerie de matériaux de construction du réemploi dans une démarche d'ESS, pour valoriser la personne par la valorisation des matériaux , notre principe est d'accompagner les producteurs de déchets (maitrise d'ouvrage, artisans, grossistes, etc , ) afin qu'ils réduisent leurs déchets et pour nous de capter leurs microflux de matériaux , ensuite nous collectons, reconditionnons (étape de création de valeur ajoutée à nos produits) avec l'aide de partenaires et les mettons à la vente, avec la possibilité d'être accompagné dans leur réutilisation via des ateliers , par diverses stratégies marketings et le développement de partenaires de toutes horizons sur le territoire, nous souhaitons nous différencier d'une ressourcerie "classique", afin de fédérer autour des matériaux de réemploi et d'entamer des recherches collectives pour multiplier leurs débouchés , enfin, la massification des flux de matériaux de réemploi en un endroit favorise de nouvelles habitudes d'achats et sort le réemploi d'une utilisation anecdotique, ce qui participe à la diminution de l'empreinte carbone de la construction, et in fine à la neutralité carbone du territoire