Rendez-vous en Forêt Noire.

Nous étions vingt cinq sur le parking Savoy pour prendre la route de Todtmoos au cœur de la Forêt Noire. Là bas, nous allons retrouver vingt neuf personnes venues de Stetten.

A 15 heures, comme prévu, nous sommes devant l’hôtel, puis accueillis au restaurant pour une boisson chaude et une part de « Forêt Noire » qui remporte tous les suffrages. Du jamais vu ! Taille XXL et délicieuse.

Départ pour la visite de Todtmoss, ville de cure à l’histoire passionnante, et découverte de quelque chose complètement inconnue des français: dans le chœur de l’église, les offrandes en remerciement des récoltes qui se retrouvent ce week-end dans toutes les églises ou temples d’Allemagne (mais aussi, nous dit Helga, en Angleterre). Elles seront ensuite remises à une association du style « Restos de Cœur » pour les personnes nécessiteuses. C’est très étonnant et impressionnant, et cela existe aussi bien dans le catholicisme que dans le protestantisme, dans tous les pays anglo-saxons.

Le lendemain, visite de Freiburg im Breisgau: la vieille ville, la place de la Cathédrale (puis la Cathédrale en visite libre après le repas). Notre car fait des siennes et nous oblige à un après-midi statique dans l’attente d’un éventuel dépannage. Finalement, nous regagnons Todtmoos dans un car allemand grâce à la négociation d’Americo et à la gentillesse extra-ordinaire d’un chauffeur allemand qui accepte spontanément et volontairement de faire une deuxième journée pour nous venir en aide…

Lundi matin, tout va bien, notre car et notre chauffeur sont là, fidèles au poste. Démarrage en direction de Sankt Blasien et de son dôme mitoyen de l’imposant complexe de bâtiments de l’ancienne abbaye bénédictine, aujourd’hui collège jésuite international accueillant 850 élèves. Appelé « Dôme de la Forêt-Noire » il est le troisième plus grand d’Europe (33,5 mètres de large) après St-Pierre de Rome et les Invalides à Paris.

Changement d’ambiance pour la suite de la journée puisque nous allons maintenant visiter la célèbre brasserie Rothaus à Grafenhausen, la plus haute brasserie d’Allemagne et propriété du Land de Bade-Wurtemberg. Après la visite, repas avec possibilité de déguster 2 bières. Les soutes du car se remplissent de « souvenirs » (le plus souvent liquides…).

L’après-midi se passe à Furtwangen pour visiter le Musée allemand de l’horlogerie 

Coucou !

pour un un voyage dans l‘histoire du temps mesuré: de l‘observation de la course du soleil au temps universel coordonné (il n’y a pas que des coucous !). Nous terminerons cette journée fort instructive par une pause sur les rives du lac de Titisee.

Dernière soirée à l’hôtel, l’occasion de se regrouper et de faire assaut de chants connus aussi bien en allemand qu’en français, voire de canons billingues, un moment d’intense amitié et de plaisir partagés.

Le mardi, il est temps de se dire au revoir et de rentrer, en pensant déjà au programme 2018 élaboré durant le réunion des deux Bureaux élargis

« Les Chemins de Traverse » sont maintenant connus à Stetten…!

Waiblingen Kreiszeitung – 10/8/2017

Le journal de Stetten a consacré, mardi dernier une page entière à l’association Saint-pierraine des « Chemins de Traverse ». Haro Schechinger, le journaliste local très francophile et particulièrement attaché à Saint Pierre, a focalisé son article sur leurs activités en les mettant dans un cadre touristique plus vaste de l’éco-Tourisme: la decouverte de la nature dans votre région.

« Presque tous les chemins que l’association CDT a restaurés à Saint Pierre, ville avec laquelle nous sommes jumelés et qu’elle a sécurisés et balisés par son travail, partent du gymnase du Collège. Les dénivellations pour chaque itinéraire peuvent aller jusqu’à 1050 mètres. Nous sommes dans la vallée de l’Isère dans les préalpes. Celui qui veut prendre de la hauteur peut grimper jusqu’à la pointe de la montagne de « la dent d’Arclusaz » à 2041 mètres d’altitude par un sentier difficile et peu balisé. De bonnes conditions physiques et une pratique sûre de la montagne sont nécessaires. A la fin de la course, une main courante en fer sécurise la dernière montée.(…)

Les 6 sentiers, rendus à nouveau praticables par les CdT suivent en partie les itinéraires de liaison entre le massif des Bauges et la vallée de l’Isère entre Albertville et Montmélian. Les membres de l’association se sont efforcés, avec succès, le long des sentiers difficiles, à remonter des murs de pierres sèches et à rendre praticables des escaliers jusqu’alors en piteux état. Une fois par mois, ils y vont, nombreux, avec tronçonneuses, sécateurs, marteaux, tourne-vis et rendent ces sentiers praticables (…)

Les 6 sentiers balisés sont partagés en différentes parties. Les panneaux sont jaunes, la signalisation verte et jaune. Les sentiers ne sont pas très longs mais le circuit le plus long a été estimé à 5 heures ½ par l’association, pourtant, il ne fait que 9 kilomètres. Son but est le Mont Pelas, un point de vue à 1543 mètres d’altitude. (…)Les membres de l’association sont des savoyards amoureux de la nature. Leur but est de sécuriser d’anciens sentiers menacés par l’herbe et les broussailles. Les promeneurs du coin comme les excursionnistes et les touristes en profitent…. idem pour les amis de Stetten !(…) »

L’association existe depuis 2002, à l’initiative d’Eric Delescluse, le nombre de membres est depuis constant. Une trentaine de bénévoles entre 45 et 75 ans. Le président, Luc Sohn, a lui même 72 ans. Il y a une bonne parité hommes/femmes et la plupart des membres sont des retraités. Elle agit en collaboration avec « Frett-Rive à pied  » de Frèterive et les « Slovions » de Saint Jean de la Porte.

D’autres renseignement sur les CdT se trouvent encore dans l’article. Le lien pour trouver le blog est http://guidharchin.over-blog.fr/les-chemins-de-traverses.html

Nous remercions Renée C. pour l’aide très précieuse à la traduction.

Notez déjà:

7e édition d’ArcluSingt !