Voeux du Président

L’amitié a tellement de valeur qu’elle n’a pas de prix.

Comme un arbre, l’amitié grandit au fil des ans, ses racines prennent de la vigueur et lui permettent de devenir grand et fort. C’est de cette façon que nos Comités de Jumelage ce sont développés. Continuons à prendre soin des racines de notre AMITIÉ, de façon à ce que nous puissions encore longtemps partager ces merveilleux moments ensemble et à en apprécier chaque instant.

Vœux de Bonheur

Vœux de santé,
Vœux de sagesse,
Vœux de joie,
Vœux de tendresse,
Vœux de plénitude,
Vœux d’amitié,

BONNE ANNEE 2013

Vivian Pichard Président du Comité de jumelage St Pierre/Stetten

Les voeux des « fous berlinois »

Carte de voeux des fous berlinois

Manifeste pour la petite association de proximité.


Publié sur “Association1901.fr” le 23 novembre 2012. Rédacteur:Laurent Samuel
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Parmi les 1.200.000 associations loi 1901 que l’on suppose être actives en France, la plupart sont des petites associations de membres, réunissant un groupe restreint de personnes qui partagent un peu (beaucoup pour certains) de leur temps.

Il s’agit d’associations de quartier (proximité géographique) proposant des activités et différentes formes de rencontre ou bien d’associations plus « affinitaires », réunissant les personnes autour d’une motivation partagée.

Depuis toujours, la petite association de proximité expérimente un modèle social radicalement différent, celui de la coopération gratuite et désintéressée au service d’un projet collectif. Ces associations qui ne reposent que sur l’engagement bénévole d’une poignée de volontaires disposent de ressources financières symboliques (2/3 des associations ont des budgets annuels inférieurs à 7 500 €).
Le modèle du bénévolat organisé et pragmatique confère aux petites associations à la fois force et souplesse. Dans un contexte de bouleversements économiques sévères, il s’analyse comme un avantage indéniable sur les autres types d’institutions sociales (groupements spontanés, associations employeurs, acteurs du secteur marchand, administrations) qui sont consommatrice de ressources financières (notamment de fonds publics) pour réaliser leur mission.

On peut estimer à 400.000 le nombre de ces associations en France. Grâce à elles, 10 millions de personnes en France expérimentent au quotidien ce mode de fonctionnement collectif porté par l’altruisme, à l’opposé de ces logiques mercantiles qui nous conduisent à notre perte.

Le réseau (virtuel) des associations de proximité est le formidable creuset d’une multitude d’expérimentations sociales et d’innombrables gestes de solidarité. Au plus près des populations, à chaque endroit où se déploie l’activité des bénévoles, on invente des manières de faire différentes, éloignées de toute considération économiques.

Ici et maintenant, les petites associations tissent patiemment les fils ténus du lien social.

A l’heure où certains appellent de leurs vœux un nouveau paradigme, on ne peut pas continuer à passer sous silence l’utilité collective et le savoir-faire des petites associations de proximité. Au travers de son enracinement local et de sa gestion désintéressée, la petite association de membres développe un modèle particulier qu’elle partage avec très peu d’institutions ou de pratiques sociales.
Dans le maillage étroit qu’elles constituent partout sur le territoire, ces petites associations de proximité sont autant de fabriques de lien social. A l’intérieur d’une zone de rayonnement réduite et totalement livrées à elles-mêmes, elles sont capables de produire une utilité sociale maximale, en consommant très peu d’argent.
Pourtant lorsque le terme “association loi 1901” est évoqué quelque part, il s’agit toujours de désigner une grande ONG ou un organisme para-public fonctionnant avec l’argent du contribuable, rarement on parle de ces petites associations. Elles ne bénéficient non plus d’aucune présence significative dans les instances soi-disant représentatives du mouvement associatif (à l’exception peut-être des petites associations sportives intégrées au mouvement fédéral) ; dans les faits, personne ne ne soucie de leur devenir, individuel ou collectif.

Qu’en pensez-vous ?