Vos démarches administratives en « un clic »

La télédéclaration de reve­nus n’est plus un secret pour personne. En 2012, 12,8 mil­lions de déclarations ont suivi ce chemin. Si la déclaration fiscale annuelle en ligne est aujourd’hui par­ticulièrement médiatisée, d’autres démarches administratives sur Internet restent encore relativement méconnues.

 • Effectuer une formalité

De nombreuses démarches sont dé­sormais possibles sur Internet: ré­gler une contravention ou la contes­ter (amendes.gouv.fr), vérifier vos remboursements de Sécurité sociale (ameli.fr),faire une demande d’allo­cation logement ou autre prestation (caf.fr), connaître l’état d’avancement de votre demande de carte d’identité, déclarer la perte de vos papiers, ob­tenir uri certificat de non gage pour la vente de votre voiture, suivre la production de votre certificat d’im­matriculation (intérieur.gouv.fr) … Il est aussi possible de faire une de­mande d’acte d’état civil par ce biais (acte-etat-civil.fr ).

 • Prendre un rendez-vous

Certaines préfectures, certains com­missariats et certains hôpitaux (pour les consultations externes) permet­tent de prendre rendez-vous en ligne. Ce service n’est toutefois pas encore généralisé.

 • Procéder à un changement d’adresse

 Lorsque vous déménagez, au lieu de signaler votre changement d’adresse à chacun des organismes publics avec lesquels vous êtes en contact (CPAM, CAF, Pôle Emploi … ), vous pouvez procéder en une seule démarche, il suffit de vous rendre sur le site mon-service-public.fr et de vous munir des éléments d’iden­tification demandés par les organismes partenaires. Le délai moyen de prise en compte de votre demande est de cinq jours ouvrés .

Mensualisation de la retraite complémentaire

 A partir du 1^er janvier 2014 votre retraite complémentaire vous sera versée au début de chaque mois, soit en 12 mensualités au lieu de 4 trimestres, le montant annuel reste inchangé. Le paiement réalisé le 2 janvier 2014 correspondra à la retraite du mois de janvier.

Le disque de stationnement devient européen

Depuis le mois de juin, le disque de stationnement européen devient obli­gatoire. Il vise à limiter la durée de sta­tionnement gratuit au sein des zones bleues (voies commerçantes ou à fort trafic. L’ancien disque comportait deux fenêtres (heure d/arrivée et heure de départ avec amplitude de 1 h30). Aujourd’hui le disque européen in­dique uniquement l’heure d/arrivée et le temps maximal de station­nement est laissé à la libre appréciation de l’autorité municipale. Des panneaux de signalisation informent l’usager de la présence d’une zone bleue et de la durée de stationnement autorisée. Le défaut de disque est désormais sanctionné par une contravention de 1 e caté­gorie

Ces nouveaux disques de stationnement sont généralement disponibles chez les buralistes pour quelques euros voire gratuitement.

Vivre plus longtemps

 D’ici à 2050, un habitant de la planète sur quatre aura plus de 60 ans.Cette augmentation de l’espérance de vie conduit les sociétés à s’adapter pour mieux répondre aux besoins des séniors et les aider à bien vivre.

Au-delà de l’allongement de la durée de vie, il s’agit aujourd’hui de prendre en compte, dans les politiques publiques, le moment ou l’on passe de la vie sans incapacité à la prise en charge de la dépendance.

En France, l’espérance de vie n’a cessé de progresser depuis les Trente Glorieuses, Une petite fille née en 2011 peut espérer vivre 85 ans, un petit garçon, 78,4 ans, selon l’Institut national d’études démogra­phiques. Au fil du temps, l’amélioration des conditions de vie, les progrès médicaux et les programmes de santé publique ont permis de gagner de nouvelles années de vie. La diminution des facteurs de mortalité contribue. à améliorer chaque année ces résultats: mortalité cardio-vasculaire en baisse depuis les années 70, diminu­tion du nombre de décès par accidents de la route, renforcement des mesures de contrôle de l’alcoolémie … Même la morta­lité due au cancer commence à reculer! Cependant, cette augmentation de l’espé­rance de vie masque de nombreuses disparités, dues en partie aux inégalités sociales. Le vieillissement nous rend plus vulnérables aux problèmes de santé, et notamment aux maladies chroniques, qui touchent de plus en plus de Français. Des facteurs comme la montée de l’obésité, l’accroissement de certaines pratiques à risques ou les conséquences de la crise sur les conditions de vie pourraient faire reculer les bons résultats des dernières décennies.

 Vivre en bonne santé

Aujourd’hui, l’espérance de vie à 60 ans dans l’hexagone est l’une des plus éle­vées au monde, tant pour les hommes (22,5 ans) que pour les femmes (27,3 ans). Mais derrière ce chiffre se cache une notion que les chercheurs mettent désormais en avant: l’espérance de vie sans incapacité (EVSI). Elle désigne une vie sans limitation des fonctions essentielles : se déplacer, se vêtir, se nourrir … En bref, il s’agit de l’âge que nous pouvons espérer atteindre sans problème de dépendance. La question est désormais: pendant combien de temps vivra-t-on en bonne santé ? Selon une étude européenne d’avril 2012 coordonnée par l’Inserm, l’espérance de vie sans inca­pacité atteint 61,3 ans pour les hommes et 62 ans pour les femmes », Attention, il faut cependant distinguer les années de vie où l’on ne subit aucune limitation fonc­tionnelle physique ou sensorielle, et celles où l’on commence à ressentir une gêne dans ses activités quotidiennes, voire dans ses soins personnels, C’est alors que l’on peut basculer dans l’incapacité lourde ou la dépendance,

Une prise en charge lourde

Pour la collectivité, comme pour les familles, la prise en charge de la dépendance devient un souci majeur. À cause du vieillissement démographique, la facture incombant au secteur public pourrait s’alourdir de 2,5 milliards d’euros d’ici 2025, Le nombre de personnes dépendantes devrait s’établir à 1,55 million en 2035, contre 1,15 million en 2007. Reculer l’âge auquel un senior deviendra dépendant des autres est l’enjeu des années à venir. Des progrès constants en matière de prévention et de gestion des troubles fonctionnels contribuent déjà à retarder la perte d’autonomie, Repérer et traiter le plus tôt possible les problèmes de santé permettront de conserver plus longtemps une bonne qualité de vie, C’est pourquoi la prévention est désormais au cœur des politiques de santé publique et de protection sociale,

La cigarette électronique : attention danger !

 Nous vous avions déjà alerté sur les nombreuses interrogations concernant une éventuelle nocivité de la e-cigarette Cette fois c’est une étude publiée par le magazine 60 millions de consommateurs qui révèle que la vapeur des cigarettes électroniques contient des molécules cancérogènes en quantité significative, Il s’agit essentiellement de formaldéhyde (formol), Aujourd’hui, ce sont près d’un million  de consommateurs qui sont concernés, Alors que faut-il faire? L’enquête préconise un meilleur encadrement de ce produit dont la vente pour le moment ne fait l’objet d’aucune réglementation spécifique, En attendant, mieux vaut « vapeauter » avec modération!