Auteur : AEPC CONCORDE

Vie des maisons

De l’escapade à l’escalade : ballades mêlant nature, tradition et…

Les bienfaits de la nature

Pendant les vacances de février, nous avons emmené un groupe de 7 jeunes en Lorraine, à Landremont, entre Metz et Nancy. Nous étions logés dans un gîte écologique, à 385 mètres d’altitude, sur la crête d’une colline qui surplombe les trois vallées de la Moselle, de la Seille et de la Natagne. Situé en milieu naturel protégé, ce gîte est entouré de bois, de pelouses calcaires entretenues par les ânes Bergamote, Basilic, Banjo, Estragon,
Clarinette, Mandoline et Sonate qui nous ont accompagnés stoïquement pendant notre séjour. Nous avons été sensibilisés à la beauté des aménagements naturels, à la découverte de la faune et de la flore locales, à l’utilisation des énergies renouvelables ainsi qu’au respect du cadre de vie dans les gestes quotidiens : tri des déchets, compostage. Tout en favorisant le dialogue et l’échange, cette expérience a permis de mieux responsabiliser les jeunes aux enjeux environnementaux. Au fil des jours, nous avons découvert Metz et sa magnifique cathédrale. Nous avons eu la possibilité de faire de longues balades avec les ânes, de visiter plusieurs grottes. A l’occasion d’une journée à la montagne, à la Bresse plus précisément, nous nous sommes initiés au ski nordique, une autre façon de glisser et de se déplacer loin des remontées mécaniques et de la foule, une forme de communion avec la nature, une activité ludique nécessitant un certain goût de l’effort. Ce fut aussi l’occasion de longues batailles de boules de neige…
Nous avons terminé le séjour par une matinée à Thermapolis, un centre de balnéothérapie qui dispense ses bienfaits à travers des activités tirant parti des propriétés de l’eau thermale d’Amnéville : bains chauds ou froids, buses de massages, sauna, hammam, rivière lente, de quoi se ressourcer complètement.

Daphné Lorenzoni – Educatrice scolaire

La lettre n°64Vie des maisons

« Joyeuses Pâques ! »

Lors du week-end de Pâques, par une journée ensoleillée, une chasse aux œufs a été organisée à la maison Marie-Foilaine Desolneux de Coubron. Les jeunes présents sur la structure ont eu l’opportunité de chercher des chocolats dans le jardin. Ce moment de partage convivial, accompagné d’éclats de rire, a permis aux derniers arrivés d’établir un contact avec l’ensemble du groupe. Les jeunes qui étaient partis en famille ont eu l’heureuse surprise de découvrir, le lundi soir, des chocolats posés sur leur lit. Eh oui ! …. Les cloches de Pâques ne les avaient pas oubliés.

Céline Gobet – Educatrice spécialisée

La lettre n°64Vie des maisons

A l’assaut des sommets

Lors du week-end de Pâques, par une journée ensoleillée, une chasse aux œufs a été organisée à la maison Marie-Foilaine Desolneux de Coubron. Les jeunes présents sur la structure ont eu l’opportunité de chercher des chocolats dans le jardin. Ce moment de partage convivial, accompagné d’éclats de rire, a permis aux derniers arrivés d’établir un contact avec l’ensemble du groupe. Les jeunes qui étaient partis en famille ont eu l’heureuse surprise de découvrir, le lundi soir, des chocolats posés sur leur lit. Eh oui ! …. Les cloches de Pâques ne les avaient pas oubliés.

Céline Gobet – Educatrice spécialisée

La lettre n°64Vie des maisons

Culture pour les jeunes de la maison Marie-Foilaine Desolneux !!!

A la ferme…

Cette année, nous avons décidé d’un commun accord avec un groupe de jeunes, de partir en Normandie chez des agriculteurs que nous connaissons bien. En effet, il y a quatre ans, nous avions passé deux étés à Savigny. Très bien intégrés dans le village, proches de la famille qui nous accueillait et des animaux de la ferme, certains jeunes avaient fait la demande cette année de pouvoir y retourner avec un nouveau groupe. Durant notre séjour, nous avons pu constater l’importance pour la plupart des participants de maintenir les liens ou d’en créer de nouveaux avec cette famille et dans ce cadre. Ils se sont épanouis au fil des jours, l’environnement était idéal pour eux : des animaux dont il fallait s’occuper, un immense terrain sur lequel ils pouvaient faire du vélo sans danger, en pleine nature. Les conditions étaient réunies pour qu’ils se sentent à la fois libres et responsables, sauf du beau temps ! Le fait d’être en gite à la ferme a resserré les liens dans le groupe. Le cadre de vie invitait au calme. Une vraie dynamique d’entraide s’est créée entre eux malgré les écarts d’âge. Vivre ensemble dans ce contexte familial a permis à certains jeunes de pouvoir s’ouvrir davantage, se socialiser, faire preuve de respect et de solidarité. A contrario, d’autres ont eu quelques difficultés à se saisir de tout le positif qui émanait du groupe. Cependant, nous avons pu dégager de nouveaux axes de travail éducatif, tant pour la vie du groupe que pour chacun et c’est non négligeable. Un retour à la source n’est jamais évident à vivre mais cette expérience aura réveillé ce qu’il y a de bon en chacun pour faire vivre une valeur essentielle, celle du vivre ensemble. Nous étions heureux d’écrire une nouvelle histoire à partir d’une déjà vécue.

Camille Carrère / Daphné Lorenzoni / Christophe Leparlouer – Educateurs

La lettre n°64Vie des maisons

En Belgique…

Deux éducateurs, cinq jeunes (un désistement de dernière minute a réduit le groupe), immergés dans le plat pays de Jacques Brel. Voyage de six jours qui fut l’occasion d’arpenter la capitale belge, de se baigner dans l’eau bien fraiche d’Ostende ou bien encore de découvrir Gand et ses quais médiévaux. L’alternance de moments de flâneries et de dégustations, accompagnés de plaintes (qui dit découverte d’un pays étranger dit longues heures de marche), a provoqué la curiosité de chacun, variable selon ses affinités et son goût pour l’inconnu. Si les estaminets séduisirent le plus grand nombre, le muséum d’histoire naturelle passionna les deux jeunes filles du groupe. L’architecture bruxelloise parvint presque à captiver un public sensible aux effluves de gaufres et découvrant la symbolique franc-maçonnique.
Il faut noter que la météo belge était avec nous, puisque quelques rayons de soleil transperçaient les délicats rideaux de pluie familiers au joyeux quotidien des Belges. Ces derniers ont d’ailleurs fait preuve une fois de plus de leur bonhomie et de leur gentillesse, à commencer par notre hôte charmante et très accueillante. Séjour donc de courte durée mais parfaitement adapté pour la découverte de ce voisin de la France qui trouva de quoi charmer ses visiteurs.

Denis Baron / Daphnée Lorenzoni – Educateurs

La lettre n°64Vie des maisons

Le rap comme outil éducatif

Le rap comme outil éducatif L e but de l’atelier d’écriture est de travailler le fond et non la forme des textes, c’est à dire que dès le départ, j’ai fait le choix de ne pas m’attarder, en tant qu’éducatrice, sur les erreurs de syntaxe. En ayant eu cette posture éducative, j’ai voulu que la personne qui s’exprime, se sente libre dans le choix de ses mots.

Jennifer Bamba-Tadi – Monitrice éducatrice

Nous avons le plaisir de vous offrir le texte plébiscité lors du concours organisé le 22 mai dernier :
« Le centre de ma vie »

de Kevin E.

Avant que tu partes je voulais te dire maman je t’aime même s’il y a eu des conflits entre nous entre
nous malgré toute cette misère je reste debout car dans ce monde nous vivions tous une guerre… tous
une guerre.
Je remercie Dieu car j’ai toujours une famille qui compte sur moi la vie est courte. Mais faut savoir
tourner la page tu es la seule qui a mis de l’ordre dans ma vie. Tu es celle qui m’a redonné le sourire sans
se soucier de mon avenir. Tu es la lumière de ma vie maman je t’ a ime je t’aime
Refrain : Tu es le centre de ma vie tu es le centre de ma vie maman je veux pas que tu partes j’aimerais te
voir le plus souvent sans jamais t’oublier même si cela n’est pas possible tu es le centre de ma vie oui tu
es le centre de ma vie.
Une dédicace à tous ceux qui ont perdu leurs proches la vie est parfois dure mais faut savoir prendre du courage même si cela est
difficile il faut jamais baisser les bras tkt pas* ça va aller car tu trouveras le bon chemin min. J’ai connu la misère j’ai toujours eu
confiance en vous mes amis mes amis car vous vivez une triste vie vos mères sont éloignées de vous ta mère te manque mais tkt pas tu
la reverras bientôt bientôt.
Refrain…
A tout ceux qui ont encore une mère même si la vie est difficile faut jamais baisser les bras car un jour on partira tous dans ce monde
alors avant que tu partes maman je te dis je t’aime.
* t’inquiète pas

La lettre n°64Vie des maisons

La Dame aux Camélias au Son et Lumière

Les jeunes ont découvert avec enthousiasme, en tant que figurants, l’histoire de Marguerite. Cette fois, ils ont troqué leurs guenilles de « misérables » pour des costumes de grands et vaillants soldats du Moyen-Orient. Ils se sont investis dans cette pièce en participant à toutes les répétitions prévues en plus de leur emploi du temps scolaire. Grâce à eux, les tableaux n’en étaient que plus vivants et magnifiques. Ils attendent avec impatience la prochaine saison !

Sarah Ahadri / Rached Masri – Educateurs

La lettre n°64Vie des maisons

Les succès aux examens honorés

Les jeunes diplômés de l’association ont été reçus au siège administratif par la direction générale, en présence des cadres. Chacun a reçu une médaille frappée par la Monnaie de Paris ainsi qu’un diplôme remis par le Président en l’honneur de leur réussite aux examens. Gageons qu’ils se souviendront longtemps de leur réussite.

Laurence Nominet / Rachel Emonot, Directrices de service

La lettre n°64Vie des maisons

UN SEJOUR DE RUPTURE A M’BOUR, AU SENEGAL

Extrait du rapport de Camille Carrère – éducatrice spécialisée à Marie-Foilaine Desolneux – sur un séjour de rupture à M’Bour Sénégal, du 18 mai au 11 juin 2015.

Un jeune de Concorde étant concerné, pendant près de 3 semaines, j’ai eu la chance de découvrir le projet de séjour de rupture à M’Bour au Sénégal, au sein de l’association « Vivre ensemble Madeshael ». Durant mon séjour, j’ai vécu en totale immersion auprès de jeunes en souffrance et des équipes sénégalaises. L’une des valeurs principales transmises dès leur arrivée au Sénégal est « le vivre ensemble », en communauté, dans le respect des uns et des autres. Le Séjour de rupture est destiné à revaloriser et redynamiser de jeunes français en grande difficulté en les immergeant dans la vie africaine et ses réalités. Ils sont dans un cadre de vie dépaysant, éloignés de leur environnement habituel, ce qui leur permet de faire le point, de reprendre confiance en eux. Bien encadrés, ils peuvent prendre de la distance avec certaines de leurs habitudes, ce qui les amènera à modifier leurs choix d’avenir. L’éducateur accompagne le jeune dans sa réflexion, en lien avec le projet personnel qu’il devra mettre en place. Il l’aide à se revaloriser grâce à des activités et des missions humanitaires ainsi que des discussions (en Afrique, la parole et l’échange sont très importants pour avancer). Le cadre est strict et le jeune devra prendre ses responsabilités face aux éventuels manquements au règlement. S’il déroge, il devra s’expliquer devant toute l’équipe afin de comprendre ce qui s’est passé. Une sanction sera mise en place par l’équipe en fonction de la faute commise. Les réponses éducatives dites « sanctions positives et négatives » sont essentielles à l’équilibre du jeune et de la communauté. Le professionnel accompagne le jeune dans chacune des sanctions afin de le faire réfléchir et de prendre du recul. Le respect de soi et des autres s’installe peu à peu, dès lors qu’il comprend qu’il a des droits mais aussi des devoirs. Accueilli sans le moindre jugement ou rejet, il sera accompagné tout au long du séjour par des éducateurs bienveillants. Il va vivre au rythme de l’Afrique, apprivoiser le silence. Cette expérience extraordinaire permet, la plupart du temps, de repartir fier de la force trouvée en soi pour passer ce cap. Le jeune loge dans une case ronde et individuelle de 12 à 16 m2, avec sol carrelé, eau courante, toilette et douche individuelle. L’ameublement simple comprend un lit, des étagères, un bureau et une chaise, un tapis de sol, des ustensiles de ménage et un bac à linge. Draps, couvertures, serviettes de toilette et moustiquaire sont fournis à l’arrivée. Le poulailler et le potager, outre qu’ils ouvrent aux métiers d’aviculteur et de maraîcher, intègrent les jeunes, les responsabilisent et permettront à l’association d’avoir un peu d’autonomie alimentaire. La vie des jeunes est rythmée par un réveil à 7h et un coucher à 22h du lundi au jeudi. Le vendredi, samedi et dimanche, ils planifient eux-mêmes les activités lors d’une réunion. Les matinées sont dévolues aux divers RDV (pédo-psy, RDV téléphoniques avec la France…) et à la participation aux chantiers humanitaires qui sont la principale activité à l’extérieur du camp avec les sorties du week-end. Les jeunes sont confrontés à des situations de grand dénuement et ils vont participer par leur travail à améliorer un tant soit peu ces conditions de vie, ce qui les conduit à une relativisation qui participe autant à leur remise en question qu’à leur investissement. Par ailleurs, ces chantiers leur permettent de « faire avec » les moniteurs. Ils les aident à évacuer, de façon positive, l’énergie qui, avant le séjour, partait plutôt dans la violence (verbale ou physique), l’hyperactivité ou la destruction de soi. Ils mesurent leur capacité de travail, leur endurance, leur efficacité. Ils apprennent des gestes et des techniques.  Certains vont s’appuyer sur cette expérience pour trouver leur orientation professionnelle future. Dans tous les cas et quel que soit le plaisir éprouvé au travail, les jeunes sortent tous très fiers de leurs réalisations. Elles les aident à prendre confiance en eux et à se sentir utiles. Cette implication, malgré leurs plaintes, est très positive. Après déjeuner, sieste obligatoire et reprise des activités à 15h. Chaque après-midi, les cours de renforcement de maths, français et anglais visent à les réconcilier un peu avec l’école, à reprendre, dans un cadre privilégié, des bases mal assimilées. La pouponnière est un lieu d’accueil temporaire du tout petit enfant privé de sa maman. Elle permet aux orphelins et aux enfants dont la famille ne peut pas s’occuper, de vivre dans un milieu protégé la première année de leur vie où leur existence est si fragile. Elle apporte une aide concrète aux populations locales. La pouponnière, qui accueille près de 150 enfants, est un support important pour nous. Chaque jeune la côtoie au quotidien parce que ses locaux sont voisins mais aussi par le biais d’un stage obligatoire en fin de séjour. Le jeune y est accompagné par un moniteur chaque matinée pendant au moins un mois. S’il le souhaite et si cela ne présente pas de risques particuliers, son stage de fin de séjour peut se dérouler intégralement à la pouponnière. Ce lieu les confronte à leurs propres souvenirs d’enfance. Parfois, c’est là que le jeune prend conscience qu’il vivait de bonnes choses en famille. C’est souvent la possibilité de parler de sa vie familiale, de ce qu’il en a rêvé, de ce qu’elle aurait pu être… C’est aussi l’occasion pour certains d’apprendre à avoir moins peur du jour où eux-mêmes deviendront parents et de se rendre compte qu’ils sont capables de donner de l’attention, de la douceur et de l’amour. L’Afrique, c’est la pauvreté pour beaucoup de gens mais c’est aussi l’esprit de la fête et de la danse. Alors, les fêtes de famille, les départs et les anniversaires des jeunes, les initiatives des organisations de quartiers sont autant d’occasions de danser au son des tam-tams. Les jeunes méritants peuvent partir en week-end, répondant aux invitations de leurs moniteurs préférés !!! Ils découvrent alors la vie en famille et s’y adaptent le temps de créer des liens et des souvenirs. Chacun a droit à une seconde chance. L’ouverture sur le monde est très enrichissante et mon séjour à M’Bour m’a confortée dans cette conviction. Le séjour de rupture donne raison à ce proverbe africain : « L’homme est un remède pour l’homme ».

Camille Carrère – éducatrice spécialisée à Marie-Foilaine Desolneux

La lettre n°62Vie des maisons

Chevreul en campagne…

A l’occasion du week-end du 8 mai, les jeunes du foyer Chevreul ont passé 4 jours à Vertault. Ils apprécient cette grande maison de campagne bourguignonne et le cadre qui l’entoure. Loin du stress de Paris et de sa banlieue, les enfants s’y sont ressourcés avant de reprendre le chemin de l’école et bien terminer leur année scolaire. Durant ce séjour, les jeunes ont pêché dans la rivière à la sortie du village et au lac de Marcenay, passé une journée au parc d’attraction Nigloland de Dolancourt à moins d’une heure de Vertault. Ce parc très convivial et familial offre des moments d’émotions avec les manèges à sensations. Tout un après-midi, ils ont visité la ferme pédagogique de « La Marque » à Champ-sur-Aube. Ce fut l’occasion de découvrir une salle de fécondation de poules et d’oies. Ils ont pu s’attendrir en prenant dans leurs bras des petits poussins qui ont besoin encore de beaucoup de chaleur et de soin, et participer à plusieurs tâches avec la fermière dont le ramassage des oeufs dans le poulailler. Plus tard, ils ont distribué du foin, rempli d’eau les abreuvoirs à l’occasion de la visite des moutons, des chèvres, des lapins, des cochons… Dans les étables, ils ont nourri les vaches et les veaux et même pris le temps de nettoyer les allées avec les balais et les pelles mis à leur disposition. Enfin, ils ont participé à la traite des vaches, ont dégusté du lait frais et en ont remporté un litre à la maison pour faire un bon chocolat chaud !


Romain GUEHO et Sarah AHADRI –
Éducateurs du foyer Chevreul

La lettre n°62Vie de l'association

Accueil de M. TORO, Maire de Coubron

Le 24 juin dernier, nous avons eu le plaisir de recevoir M. Ludovic TORO, maire de Coubron au foyer Marie-Foilaine Desolneux. Etaient présents : MM. Alain JUNQUA et Claude CHIROUSE, respectivement président et secrétaire général de l’AEPC, Mme Florence MAZERAT, directrice générale, M. Yann CHATELIN, directeur général adjoint, Mme Sylvie DOUDET, assistante de direction et Coubronnaise, les cadres et éducateurs de la structure.

C’est avec simplicité et enthousiasme que M. TORO a répondu favorablement à notre invitation.

Cette rencontre a permis d’échanger sur le mode de fonctionnement du foyer, sur son implication au sein de la commune et d’éventuelles participations à des manifestions locales.

M. TORO a conclu cette rencontre en exprimant son envie que les jeunes accueillis dans notre structure soient considérés comme tous les autres jeunes de sa commune, c’est-à-dire comme des Coubronnais à part entière.

La lettre n°62Vie de l'association

Rencontre Aide Sociale à l’Enfance / Education Nationale

C’est la deuxième année que le foyer Marie-Foilaine Desolneux organise un barbecue auquel il invite l’ASE et l’éducation nationale afin que ces partenaires disposent d’un moment convivial d’échanges pour mieux cerner le travail de chacun et discuter sur ce qui nous motive tous : l’avenir des jeunes qui nous sont confiés.

Cette rencontre s’est déroulée le mercredi 14 mai 2014 à midi, plus tôt que l’année passée pour que les établissements scolaires puissent être présents car, on le sait bien, la fin d’année est toujours très chargée pour eux.

Si le collège Henri IV, représenté par M. BEYLOT et ses collaborateurs, le collège Pablo Picasso, représenté par une CPE, Mme BAGNOL et ses collègues, étaient là, il est dommageable que les circonscriptions ne se soient pas plus mobilisées. En effet, 3 seulement ont répondu présentes pour ce moment de partage entre professionnels et jeunes.

Nous renouvellerons cette manifestation l’année prochaine et espérons que tous les professionnels gravitant autour de nos jeunes seront au rendez-vous.

Un grand merci à tout le personnel du Foyer, que ce soit l’équipe éducative pour son investissement, le cuisinier et les services généraux pour la confection du repas et la mise en place, les jeunes pour leur participation : ils ont fait de cette journée un moment riche et agréable.

La lettre n°62Vie des maisons

En avril à Morzine

Le foyer a organisé un séjour de ski à Morzine Avoriaz du 12 au 19 avril. L’occasion de revenir avec des souvenirs pleins la tête pour 10 jeunes dont plusieurs découvraient la montagne et la neige pour la première fois. L’apprentissage du ski a été plutôt rapide car tous étaient déterminés à se surpasser. Ce séjour fut également l’occasion de découvrir certains d’entre eux sous un autre angle et de partager des moments forts. Merci à tous les jeunes pour cette belle semaine.

La lettre n°62Vie de l'association

Dynamisme, enthousiasme, efficacité !

C’est ainsi qu’il faudrait résumer le bilan de l’association établi lors de l’assemblée générale du 24 juin 2014
au foyer Aristide Briand à Gagny.

Chacun pourra en juger à travers ces extraits du rapport moral du Président Alain JUNQUA :

« Ce temps fort de la vie associative est d’autant plus important cette année qu’il s’agit du premier exercice dont rend compte la nouvelle direction générale depuis sa prise de fonction le 1er janvier 2013.

Je tiens à lui rendre un hommage particulier car il s’agissait bien de relever un défi. La directrice générale, Florence MAZERAT et son adjoint, Yann CHATELIN, ont su y faire face avec une grande détermination et beaucoup de persévérance malgré des difficultés nombreuses auxquelles il leur a fallu apporter des solutions. Ils les ont l’un et l’autre assumées au mieux des intérêts de l’association mais aussi des jeunes qui lui sont confiés. Ils n’ont ménagé ni leur peine, ni leur temps et ont su insuffler un travail d’équipe, privilégiant la concertation et la cohésion, tant avec le personnel administratif du siège qu’avec l’ensemble des cadres dont le travail a été valorisé. Tous ont trouvé, dans son exercice quotidien, de véritables responsabilités à la mesure de leurs talents et de leur engagement au sein de l’association. Une véritable synergie s’est progressivement mise en place et des équipes se sont constituées rendant plus efficace et plus réactive l’action de chacun.

Cette évolution remarquable a porté des fruits prometteurs dans un climat social détendu, voire apaisé, et pour le plus grand plaisir de tous.

L’association a connu en 2013 un taux d’activité de 121 % – qui ne cesse d’augmenter – et a accueilli plus de cent cinquante jeunes dans ses différentes structures. Les foyers ont tous été, à certains moments, en sureffectif et cela a pu se réaliser dans de bonnes conditions grâce au recours plus important à des solutions alternatives : accueil en foyers de jeunes travailleurs, appartements partagés, familles relais, association La Passerelle…

Corollaire de cette suractivité, tous les postes budgétaires de salariés ont été occupés par des recrutements en proportion des vacances constatées, recrutements auxquels les cadres ont été étroitement associés.

Le dispositif d’accueil personnalisé a connu un développement important en raison de la forte demande des services de l’Aide Sociale à l’Enfance du Département. Créé à l’origine à titre expérimental et pour neuf jeunes en totale déshérence, il en a compté jusqu’à trente trois, tous bien sûr, confiés par l’ASE. Malheureusement, le financement de ces mesures, particulièrement coûteuses, n’a pas immédiatement suivi mettant l’association dans l’obligation de faire une avance de trésorerie qui, en fin d’année, a dépassé ses possibilités. Je peux vous rassurer sur l’issue positive de cette dérive, le département s’attachant à financer le DAP au coût réel et connu tant pour l’année écoulée que pour celle à venir. Le nombre de jeunes accueillis dans ce dispositif particulier sera désormais limité à vingt.

Ce dispositif a été conçu pour des jeunes en très grandes difficultés d’insertion sociale, ne supportant plus d’être maintenus en collectivité, pour la plupart en situation de marginalité aggravée avec de graves troubles de la personnalité rendant indispensables un accompagnement individualisé constant et des soins adaptés de type psychologique voire médico-psychiatrique. Concorde a dû une fois encore s’adapter, ce n’est pas la première fois de son histoire…

Aussi, je tiens à nouveau à rendre hommage à Florence MAZERAT et à Yann CHATELIN mais aussi à Kader AKBAL, chef de service, qui s’impliquent personnellement auprès de chacun de ces jeunes très au-delà de ce que la seule conscience professionnelle exigerait. Qu’ils en soient remerciés.

Nous avons signé en 2013 une convention de partenariat avec l’Association METABOLE qui a une expérience particulière en ce domaine et une expertise clinique éprouvée, assurée du concours d’un réseau de psychologues cliniciens-psychothérapeutes.

Les foyers, pour leur part, ont bien fonctionné tant en ce qui concerne leur gestion proprement dite que l’accueil et l’accompagnement des jeunes.

Les cadres et leurs équipes ont eu à se livrer en 2013 et pour la première fois à un exercice délicat, celui de l’évaluation interne, obligation née de la Loi du 2 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, les plaçant dans la nécessité d’analyser leurs pratiques, d’en tirer les conséquences sous forme de préconisations ou de recommandations à s’imposer pour l’avenir. Ce fut une très lourde tâche et j’ai pu me porter garant de la qualité de leur travail.

Nous demandons beaucoup à l’ensemble de nos personnels, non seulement éducatifs mais aussi administratifs et de service. Je salue leur disponibilité et leur bonne humeur.

L’année 2013 a vu, également, se concrétiser plusieurs projets dont la finalisation aura lieu cette année : une cuisine centrale, au sein d’un groupement de coopération sociale avec deux autres associations, pour se substituer à la cuisine de notre foyer de GAGNY 1 qui n’est plus aux normes, et la conclusion d’un bail locatif avec la communauté d’agglomération de Montfermeil-Clichy qui met à notre disposition pour loger notre siège administratif, des locaux situés à MONTFERMEIL plus vastes et plus fonctionnels que ceux dont nous disposons actuellement. Ce ne sera pas sans une certaine nostalgie que les personnels quitteront l’immeuble de la rue Delagarde, chaleureux et convivial, mais devenu au fil du temps insuffisant et vétuste.

Notre Maison de VERTAULT, aux confins de la Bourgogne et de la Champagne, est très sollicitée et souvent occupée. Des travaux d’entretien et de nettoyage, accomplis par une équipe de volontaires, l’ont rendu encore plus accueillante.

Je vous disais, l’an dernier, que l’association était à une étape charnière de son histoire, je me réjouis de vous dire que cette étape a été franchie dans la sérénité et l’harmonie, avec un esprit affirmé de continuité mais aussi une franche volonté de renouveau et de créativité ainsi qu’avec la confiance renouvelée des autorités publiques du Conseil Général comme de l’Etat et des municipalités de Montfermeil, Gagny et Coubron.

Permettez-moi de souligner la forte implication des membres du Conseil d’Administration qui ont accompagné la Direction Générale avec vigilance mais aussi beaucoup de sympathie. Le Conseil s’est réuni cinq fois et le Bureau, également, cinq fois, à plusieurs reprises dans des foyers ce qui a permis aux cadres de ces derniers de présenter eux-mêmes leur activité.

J’ai, pour ma part, outre des visites régulières dans les foyers, rencontré le Maire de Montfermeil, le Président du Tribunal de Grande Instance, les représentants de la Direction de l’Enfance et de la Famille et de l’Aide Sociale à l’Enfance ainsi que ceux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et plusieurs juges des enfants de Bobigny.Enfin, je veux, au nom du Conseil d’Administration, remercier chaleureusement l’ensemble des personnels de l’association sans lesquels rien ne serait possible. Sous la direction de Florence MAZERAT, Yann CHATELIN et de leurs cadres, ils accomplissent un travail remarquable qui mérite d’être spécialement souligné.

Je veux remercier nos cuisiniers qui ont préparé la réception qui suivra l’assemblée générale malgré leurs nombreuses contraintes professionnelles de ces derniers jours et de ces dernières semaines. Je suis sûr que vous saurez leur manifester votre satisfaction.

La lettre n°62Vie de l'association

UN RAPPORT D’ACTIVITÉ A MULTIPLES VOIX

Ouvrant le rapport d’activité, Florence MAZERAT exprimait sa satisfaction du travail accompli avec le conseil d’administration, les cadres et l’ensemble du personnel de l’association, qui ont permis d’assurer au mieux la transition au cours de sa première année d’exercice en qualité de directrice générale.

Rachel EMONOT, au nom des cadres, a témoigné de la reconnaissance de tous ses collègues pour la bienveillance du Président Alain JUNQUA, la confiance du Conseil d’Administration à leur égard, le plaisir du travail collectif animé par Florence MAZERAT et Yann CHATELIN, la patience de Sandrine BALLERGEANT, cheville ouvrière de l’évaluation interne. Ce chaleureux message s’achevait sur « un grand merci aux jeunes d’être ce qu’ils sont ».

La mise en forme du rapport d’activité a fait l’objet d’un travail rigoureux de l’ensemble des cadres des foyers. Le CPI « les sorbiers » qui bénéficie d’un financement de la PJJ et le DAP, dont le rapport moral a souligné le caractère novateur et particulièrement complexe, ont fait l’objet d’un rapport spécifique. Pour tous les autres foyers, les cadres avaient choisi de mutualiser leurs bilans, chacun déclinant la mise en œuvre dans les différents foyers de l’association d’un domaine d’activité. Cette méthode originale a mis en relief la cohérence et l’unité des projets éducatifs illustrant, de manière éclatante, la réalité d’un travail d’équipe dans lequel chaque foyer profite de l’expérience de tous.

 

Le bilan scolaire 2013 met en évidence le souci d’innover pour proposer des accompagnements adaptés aux jeunes accueillis, d’établir des relations suivies avec les établissements scolaires, écoles, collèges, SGPA, lycées et les structures spécifiques : RASED, Programme Personnalisé de réussite éducative…. 30 jeunes, tous secteurs confondus ont réussi leurs examens. Parallèlement l’atelier scolaire de l’association prend en charge les primo arrivants, prépare la scolarisation ou la rescolarisation des jeunes en rupture avec le système éducatif. 19 d’entre eux ont rejoint une formation. Enfin, 55 jeunes ont bénéficié des différentes structures d’insertion professionnelle.

Le travail avec la famille vise chaque fois que cela est possible de s’associer au projet de vie des parents. Face à des situations de plus en plus compliquées, dégradées, les équipes s’interrogent en permanence pour offrir des réponses adaptées et mobiliser les familles.

Les séjours éducatifs préparés et encadrés par les équipes éducatives de tous les modules représentent 2147 journées pour 2013.

Il convient encore de signaler les actions particulières des foyers : ateliers hygiène et graff sur toile, peinture de locaux à Marie-Foilaine Desolneux, actions sociales et citoyennes pour Chevreul, ateliers dessin et peinture, atelier chocolat sur le module de Gagny…

Et déjà de nouveaux projets sont en cours de réalisation, mais ils relèvent du prochain rapport d’activité.

Des équipes mobilisées, qui réfléchissent beaucoup, agissent de façon pertinente, échangent beaucoup, manifestent un réel enthousiasme pour mener à bien leur mission, des jeunes responsabilisés, tels sont les ingrédients d’un rapport d’activité adopté à l’unanimité.

RAPPORT FINANCIER présenté par François ARDONCEAU, vice président du Conseil d’administration

La situation financière est saine mais difficile. Comme l’indique le rapport moral, la mise en place du DAP ne s’est pas accompagnée du financement en temps réel de ce nouveau dispositif. En conséquence, au 31 décembre 2013, le résultat comptable accusait un déficit de 3 millions d’euros. Le département ayant pris les dispositions nécessaires, le règlement de cette situation est en bonne voie. La rigueur et la vigilance de Yann CHATELIN, directeur général adjoint chargé des finances, ont permis à l’association de développer son activité sans avoir à souffrir de cette situation.
Le rapporte financier a été adopté à l’unanimité.
Enfin, à l’issue de l’Assemblée générale, les six administrateurs sortants ont été réélus.

La lettre n°62Vie des maisons

Au soleil dans le Vaucluse

Samedi 05 Juillet 2014, nous sommes en route pour Sorgues, à quelques kilomètres d’Avignon. Six jeunes, deux éducateurs et la chef de service (pour quelques jours) partent découvrir cette belle région dans la bonne humeur. Au programme, des baignades à la piscine du camping « La Montagne », à la mer au Grau du Roi et dans une rivière. La pratique du canoë-kayak a été appréciée par tous…

De fréquentes balades à Avignon, nous ont permis de rencontrer des artistes (comédiens, acteurs), de beaucoup rire lors du one man show de Fary (humoriste connu au Djamel Comedy Club). De très nombreux moments de complicité se sont créés entre jeunes ainsi qu’entre ces derniers et les adultes. Nous avons découvert une nouvelle boisson pour les adolescents : l’indien (mélange de grenadine et d’orangina). Nous avons suivi tous les matchs de la Coupe du Monde au camping et la finale à Avignon. Le groupe a assisté au feu d’artifice à Marseille. Les jeunes sont rentrés avec des couleurs plein les yeux et la tête remplie de souvenirs.

Cécile Joubaire – Chef de Service éducatif du foyer Gagny 1

La lettre n°62Vie de l'association

Ce n’est qu’un au revoir, Jean-Pierre Rosenczveig !

Jean-Pierre Rosenczveig sera resté plus de 21 ans Président du Tribunal pour Enfants de Seine-Saint-Denis à Bobigny. Une longévité remarquable dans un poste exposé et une fonction passionnante mais éreintante au service de la jeunesse la plus en difficulté. S’il a quitté la juridiction qu’il aura marquée de son empreinte, pour cause de retraite, il n’a pas abandonné, pour autant, la protection de l’enfance à laquelle il a voué sa vie. Issu de l’Ecole Nationale de la Magistrature, il a fait le choix, dès le début, d’un poste de Juge des Enfants à Versailles où il a exercé de 1974 à 1981 avant d’être nommé Conseiller auprès du Secrétaire d’Etat chargé de la famille de 1981 à 1984. Il crée, ensuite, l’Institut de l’Enfance et de la Famille qu’il dirigera de 1984 à 1992. Jean-Pierre Rosenczveig restera très investi dans tout ce qui a trait à la protection de l’enfance et à la défense des droits des mineurs à travers divers engagements associatifs, notamment à l’association pour la promotion de la citoyenneté des enfants et des jeunes qu’il a fondée en 1995. Auteur de plusieurs ouvrages, il commet régulièrement des articles dans l’excellent « Journal du Droit des Jeunes ». L’Association Concorde qu’il a toujours soutenue et avec laquelle il n’a cessé de travailler, tient à lui rendre hommage dans sa lettre trimestrielle en lui souhaitant, à défaut de poursuivre sa carrière judiciaire, de continuer longtemps de servir et de défendre avec le talent qu’on lui connaît, la cause des enfants qui en a tant besoin. Qu’il sache que Concorde sera à ses côtés dans cette belle aventure et que nous sommes appelés à nous revoir.

Alain JunquaMagistrat honoraire – Président de l’Association d’Education Populaire Concorde

La lettre n°62Vie de l'association

Colloque de Tours

 

Quelle idée !! Quelle idée de faire partir, les 5 et 6 juin derniers, tous les cadres de l’association en colloque à Tours pour analyser l’évolution des rôles et postures des cadres, et de les loger dans un gîte !!!

Ce colloque a permis à tous de prendre la pleine mesure des enjeux économiques, juridiques et éthiques de notre secteur. En effet, le secteur social et médico-social s’est trouvé confronté depuis le début des années 2000 à de multiples contraintes et à de nouvelles injonctions réglementaires. Des changements économiques, juridiques et éthiques ont marqué les questions relatives au management des établissements et services. La contrainte économique avec les restrictions budgétaires a un impact sur les restructurations des établissements et des associations. La contrainte juridique en mettant l’accent sur les questions de droit a des conséquences sur la façon de penser les pratiques d’accompagnement des usagers et de les transformer. La contrainte éthique interroge les pratiques au regard du statut d’acteur que devraient avoir les personnes accompagnées.

L’objectif premier de ces rencontres était d’associer les cadres à une réflexion nationale sur les questions relatives au changement organisationnel et la place de chacun d’eux. Car les observations montrent que tous les acteurs d’un même établissement ne sont pas impliqués au même niveau par la réflexion et la mise en place de ces différents types de changements. Notre investissement de cadres auprès de nos équipes éducatives stimule le leur auprès des jeunes. A nous avec l’implication du conseil d’administration et de la direction générale d’insuffler cette énergie, cette motivation et cet engagement.

Mais ce colloque a également été l’occasion d’apprendre à mieux se connaître. Le fait d’être logés en gîte a facilité l’échange entre nous. Ce travail de collaboration, déjà engagé l’année dernière, continue de s’approfondir. Le mot « équipe » prend tout son sens aujourd’hui et acte la naissance d’une véritable coopération. Ce moment de partage entre nous a également permis à Laurence Nominet, directrice du module de Gagny, arrivée en septembre dernier, de s’imprégner de l’ambiance existante.

En un mot, nous avons pris du PLAISIR à être ensemble.

Rachel Emonot – Directrice du foyer MFD

La lettre n°62Vie des maisons

Quand les jeunes de « La Passerelle » font le pont !

L’association « La Passerelle », partenaire actif de Concorde, a loué la maison de Vertault durant les 3 jours du week-end de Pentecôte. C’est ainsi que 7 jeunes accompagnés de Vincent Olive et Romain Gueho, respectivement Président et membre du Conseil d’administration de « La Passerelle », ont pu se retrouver dans un cadre calme et paisible. Ils ont vraiment apprécié ce moment de partage au travers des activités organisées : pêche, journée au lac de la forêt d’Orient, demi-journée « paintball » à côté de Troyes. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous et chaque soir, tous ont profité pleinement de la terrasse extérieure de la maison autour du barbecue. Une belle réussite !!!

Romain GUEHO – Membre du Conseil d’administration

La lettre n°62Vie de l'association

L’association est avant tout une grande famille qui a son lot de joies et de peines

Le 10 avril dernier, le foyer Gagny 1 a perdu un de ses veilleurs de nuit.
Les jeunes et l’équipe lui rendent hommage.

ABDOULAYE

Quelques lignes pour t’évoquer, quelques mots pour te décrire. Est-ce suffisant ?

Abdoulaye : un homme grand avec un sourire éclatant !

Abdoulaye : un homme avenant autant pour les jeunes que pour l’équipe !

Toujours soucieux du bien-être des personnes tout en exprimant ton point de vue, quitte à bousculer les habitudes.

Toujours les mots appropriés pour les uns et les autres.

Ton sourire illuminait nos débuts de journée ou nos fins de soirée ; ton rire communicatif qui était si agréable à entendre, tes appels à 22h45 qui nous faisaient stresser et tu en rigolais……. Ton côté blagueur !

Abdoulaye, une belle rencontre pour l’équipe du foyer Gagny 1.

Une belle personne pour les jeunes, ils t’attendaient avec impatience et s’inquiétaient lorsque ton absence était trop longue.

Tous ces jeunes que tu as rencontrés, depuis ton embauche il y a 7 ans, qui se sont confiés à Toi, que tu as aidés, soutenus par ta présence, tes paroles rassurantes.

La triste annonce de ton départ nous a plongés dans le désarroi, le silence. Certains jeunes ont pleuré, d’autres se sont isolés, tous ont eu ces mêmes paroles :

« C’est injuste ! Abdoulaye va nous manquer ! »

Une belle rencontre avec une belle personne ne s’oublie pas.

Tu restes près de nous.

Repose en paix.

Les jeunes et l’équipe de Gagny 1

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ANMECS (Association Nationale des Maisons d’Enfants à Caractère Social)

L’AEPC s’est inscrite, pour la seconde fois, aux rencontres nationales des professionnels des Maisons d’Enfants à Caractère Social (les 4ème de l’ANMECS) les 20 et 21 mars 2014, à Nantes. Seize personnels, cadres et éducateurs, représentant chacun des foyers, ont participé aux travaux sur un thème, très actuel : « Trop de gestion, tue-t-elle les MECS ? » Face au bouleversement du paysage social, des appels à la résistance se font insistants pour remettre en cause le vocabulaire entrepreneurial, l’emprise gestionnaire, la marchandisation du social ou sa discrète chalandisation. La gestion n’est sûrement pas singulière et financière, elle est même plurielle : administrateurs, cadres, travailleurs sociaux et bénéficiaires déclinent, au quotidien, des actes de gestion : – gestion de projets – gestion des richesses (humaines, financières) – gestion d’émotion – gestion des crises… Ces « gestions » peuvent rendre possible l’avènement d’un accompagnement au plus près des besoins des personnes comme, tout aussi bien, les asservir. Affirmer la gestion dans ces aspects pluriels, au service des projets et des pratiques éducatives, tel était le cœur des débats. Ces journées ont permis de faire un état des lieux du secteur social, d’en identifier les nouveaux organisateurs, d’en mesurer les impacts sur le fonctionnement du MECS et l’accompagnement des bénéficiaires. Ces journées sont aussi des temps de rencontre institutionnelle qui permettent de mieux se connaître et de partager des moments forts. Les participants de Concorde se sont inscrits dans les différents ateliers pour en être les rapporteurs auprès des équipes éducatives. Tous ont été impressionnés par la qualité des débats.Les prochaines rencontres auront lieu les 19 et 20 mars 2015 à Biarritz sur le thème : « L’acte éducatif en mutation » – Valoriser et construire nos pratiques au MECS.

Florence MazeratDirectrice Générale

La lettre n°62Vie des maisons

Vertault : la renaissance

Grand nettoyage de printemps !

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Sur la base du volontariat, seize personnes (tous services confondus) ont œuvré pendant trois jours. On retiendra principalement la réfection des douches et le changement du matériel de la cuisine. Notre souhait est de faire vivre cette maison, que les jeunes puissent en profiter le plus souvent possible ainsi que les « amis de l’Association ». Vous pouvez, si vous le souhaitez, la louer (9 couchages) en appelant Sylvie Doudet au 01 45 09 82 44 pour les disponibilités et conditions.

Florence Mazerat – Directrice Générale

La lettre n°62Vie des maisons

A l’heure des pronostics…

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Toujours à l’initiative de Gary Gaudry avec un autre éducateur, Julien Bouchez, un grand concours de pronostics sur toute la durée de la coupe du monde a été organisé sur le module de Gagny (foyers Aristide Briand et Gagny1). Les jeunes se sont prêtés au jeu. Pour l’occasion, le foyer Aristide Briand avait revêtu les couleurs du mondial.

Le jeudi 17 juillet une rencontre festive entre les 2 foyers a été organisée pour la remise des lots aux vainqueurs.

La lettre n°62Vie de l'association

« COUP DE NEUF ! » pour « Les Sorbiers » et « COUP DE CHAPEAU ! » pour la réalisation

 

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Plusieurs chantiers ont été réalisés sur la structure « Les Sorbiers » (CPI de Villemomble). Réfection du bâtiment annexe pour en faire une jardinerie et une salle informatique. Quatre mois de chantier ont été nécessaires aux techniciens de maintenance et à l’éducatrice technique pour cette belle réalisation.

La cuisine, lieu central du foyer, a été entièrement refaite par nos techniciens, aménagée et décorée par la maîtresse de maison et l’éducatrice technique.

Les jeunes sont fiers d’avoir une cuisine digne de ce nom !…

Florence MazeratDirectrice Générale

La lettre n°62Vie des maisons

Une semaine sur la Saône

Une idée, un projet monté rapidement afin de proposer aux jeunes une aventure unique à bord d’une péniche. Un challenge puisque aucun d’entre nous n’avait eu l’occasion de passer cinq jours sur la Saône, confinés à neuf dans un bateau de 15 mètres.

Et pourtant, ce séjour éducatif s’est déroulé à merveille :

  • Chaque jeune s’est senti très naturellement concerné par la vie sur le bateau et les tâches à y accomplir.
  • Cette liberté de naviguer à notre rythme est, pour une bonne part, à l’origine de cet élan de solidarité, de respect et d’écoute.
  • La péniche se conduisait sans permis, par conséquent, chacun a pu être capitaine. Nous étions parfaitement autonomes pour la navigation,
  • le franchissement des écluses, l’amarrage dans les ports. Chaque matelot avait son rôle qu’il honorait avec brio.

 

Ce séjour fut pour tous un moment agréable, reposant, valorisant pour chacun en raison de la place qu’il occupait à bord. Nous avons eu la chance de vivre une belle expérience au sein d’un groupe uni, porteur de valeurs auxquelles nous sommes très attachés.

Camille Carrère – Daphnée Lorenzoni – Educatrices

La lettre n°62Vie des maisons

Les jeunes exposent !

 

A l’occasion de l’assemblée générale du 24 juin, le foyer Aristide Briand de Gagny présentait une exposition de dessins et peintures réalisés par les résidents et éducateurs dans un atelier ouvert en janvier et animé par Brahim Merhrioui, éducateur et Kadidja Ourachane, stagiaire.

Le vernissage fut un succès puisque tous les participants à l’assemblée générale ont pu découvrir à travers des réalisations de styles très différents : portraits, paysages, graffs…, des univers poétiques émouvants. Le partage et l’échange d’expériences, si important pendant les ateliers, s’est donc poursuivi avec les visiteurs d’un soir.

Une belle initiative qui contribue à donner une âme à ce foyer dont les jeunes et les adultes qui y vivent, savent si bien accueillir leurs hôtes.


La lettre n°62Vie des maisons

Tournoi de Futsal

 A l’initiative de Gary Gaudry, éducateur au foyer Aristide Briand, un tournoi de futsal (football en salle) inter-foyer a eu lieu le 23 février dernier. Ce fut l’occasion pour les jeunes des différentes structures (Gagny 1 et Aristide Briand, Marie-Foilaine Desolneux et Chevreul) accompagnés de leurs éducateurs, de s’affronter dans un bon esprit et une ambiance conviviale. Il s’est achevé par la remise d’une coupe aux vainqueurs et un goûter pour tout le monde.

Les retours furent très positifs et un nouveau tournoi doit être organisé prochainement. Ce sera l’occasion pour les vainqueurs de remettre leur titre en jeu.