Retour sur la journée d’étude “Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ?”

L’Uplegess, en partenariat avec Paris School of Business et la CGE, a organisé une journée d’étude sur le thème “Comment former à des métiers qui n’existent pas encore” le 01 février 2024 à Paris School of Business.

Cette journée a examiné les défis découlant des avancées technologiques, des changements sociétaux et des perturbations économiques, générant ainsi de nouveaux besoins sur le marché de l’emploi.

L’objectif était d’analyser comment adapter les programmes éducatifs pour préparer les étudiants aux métiers émergents, en développant leurs compétences et leur résilience pour s’adapter à des environnements professionnels en constante évolution.

Les intervenants ont partagé leurs perspectives sur ce sujet crucial. Chacun a eu une porte d’entrée différente pour leur analyse. La discussion a commencé avec la voix de la « philosophie » portée par Pascal Chabot, qui a questionné le concept de la qualité dans l’enseignement. Suivi de la « pédagogie » incarnée par Jean-Charles Caillez, enseignant et directeur du Laboratoire d’innovation pédagogique « HEMiSF4iRE Design School », qui a souligné le rôle de la transdisciplinarité des enseignements et des nouvelles formes de pédagogie dans la formation des futurs professionnels, notamment en encourageant le travail collaboratif. Pour finir avec la voix du monde de « l’entreprise » de Philippe Pierre, expert en ressources humaines et management interculturel, qui a abordé les nouvelles formes d’engagement au travail et l’importance pour les recruteurs d’avoir une posture d’accueil à l’inconnu en suspendant leur jugement, et en distanciant leur regard.

La journée s’est poursuivie avec des groupes de réflexion sur l’agilité pédagogique, l’apprentissage continu, le rôle des enseignants et l’impact de l’IA sur les compétences linguistiques humaines. Les participants, venus de toute la France, ont souligné la valeur ajoutée des enseignants et l’évolution de leur rôle. Ils ont mis en avant le besoin pour les enseignants d’agir en tant que facilitateurs de la construction du savoir, favorisant ainsi un environnement propice à l’apprentissage. En effet, les enseignants complètent et enrichissent les capacités de l’IA en apportant une dimension humaine indispensable à l’apprentissage, guidant les étudiants dans le développement de compétences essentielles et encourageant une réflexion éthique et sociale.

Les réflexions initiées lors de cette journée continueront de guider nos actions pour adapter notre enseignement aux besoins changeants du marché du travail et préparer nos étudiants à un environnement professionnel incertain.