Quand « Je » devient un autre : un concours photos, 4 étudiantes récompensées lors du congrès-anniversaire de l’Uplegess

Et les gagnantes du concours sont… Charlotte Bourny, Eva Uzayambaza, Camille Hua de Mines Paris-PSL et Maria Abdel Wahed de Telecom Paris. 

Chacune a remporté un prix d’une valeur de 250 euros destiné au BDA de son école. Elles ont créé leur série en cours de langue ou en solo.

« Je » devient un autre
ou
la dynamique de transformation stimulée par l’apprentissage d’une langue

Cette année, le congrès UPLEGESS a réuni aux Mines 125 congressistes-enseignants-langues de France. Le concours a été initié par les membres du CA – Sophie Sousa, Inès Bel-Kefi, Rocio Ovilla Bueno – et piloté par Cécile Brossaud. Il a été suivi et accompagné par Stéphanie Cormier, artiste et photographe.

6 écoles-membres de l’UPLEGESS ont encouragé leurs étudiants à y participer : Agro Montpellier, Chimie ParisTech, Insa Lyon, IOGS, Mines Paris PSL, Ponts ParisTech, Télécom Paris. 41 séries ont été exposées dans l’espace du Carreau de l’école des Mines pendant le congrès.

Notre jury a eu le plaisir de découvrir des séries de photos très inspirantes qui, chacune à leur manière, ont su mettre en lumière avec grand talent leur expérience de mobilité en France. Les textes associés nous ont également touchés par leur justesse et leur poésie.  

This semester, my English classes at Mines had the opportunity to explore art as a visual form of communication. The self-portrait competition offered the students a chance to share their way of seeing the world. The process of creating their self-portraits was a transformative experience, pushing them out of their comfort zones and resulting in final works beyond their expectations. Susan Bottrell, enseignante d’anglais des Mines Paris-PSL

Infos+ 

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Retour sur la journée des Germanistes 50e congrès de l’UPLEGESS par Andrea KATZENBERGER

Les Centres d’apprentissage : Comment favoriser aussi bien le travail en autonomie que le travail collaboratif ?

Les cours de langues connaissent depuis plusieurs années une diminution des heures en face-à-face et les étudiants sont orientés vers des plateformes en ligne pour renforcer leur apprentissage. On constate souvent que les étudiants sont peu assidus et vite démotivés. Le groupe des Germanistes a pu inviter Christian Hagen, directeur du Learning Center de l’université d‘Erlangen-Nürnberg pour partager son expérience dans ce domaine.

Christian a d’abord retracé l’histoire des Centres d’apprentissage. Issus des laboratoires de langues qui se contentaient de mettre à la disposition des étudiants des logiciels d’apprentissage des langues ou des accès à des plateformes, les Learning Centers ont muté au fil des années vers un lieu tiers (« Zwischenraum ») qui n’est ni une salle de classe ni la sphère privée mais qui offrent un environnement agréable aux apprenants et qui est propice aux échanges entre apprenants. D’un apprentissage solitaire on est passé à un apprentissage collaboratif où les apprenants se soutiennent et s’encouragent. Un encadrement par des professionnels (enseignants, ingénieurs pédagogiques etc.) propose aux apprenants des conseils et les aide à définir leurs objectifs d’apprentissage et à choisir leur formation en ligne.

Les langues, un levier puissant pour développer ses soft-skills par Andrea KATZENBERGER

Apprendre à cultiver sa créativité, à développer son autonomie et son esprit critique, à créer du lien : tant de soft-skills essentielles dans le monde professionnel et qui sont favorisées par l’ouverture à des langues et des cultures différentes

Le 17 juin dernier, RANACLES (Rassemblement National des Centres de Langues de l’Enseignement Supérieur), l’Université de Reims Champagne-Ardenne et l’Institut Catholique de Paris ont organisé à Reims une journée d’étude sur le thème de « L’Apprentissage des langues et insertion professionnelle des jeunes diplômés ».

La matinée était consacrée à une réflexion et des échanges autour de l’apprentissage des langues et le développement des soft-skills. Cette thématique s’inscrit parfaitement dans les principes de l’UNESCO concernant l’enseignement du futur : ”Children need to learn to collaborate, to have empathy and kindness, to look after each other and the environment, as well as to solve problems and think critically. Historically, education systems around the world have emphasized acquiring knowledge and information and de-prioritized interpersonal skills. This needs to change”. Les professeurs de langues ont complètement intégré cette approche, et l’évaluation des soft-skills est devenue le plus souvent une partie intégrante de la notation.

La première communication, « Le corps entre deux langues : connaître l’Autre qui est en soi » par Téréza Ponce de l’ICP, faisait écho à l’exposition de photos lors de notre dernier congrès « Je devient un autre ». D’autres communications traitaient des thèmes aussi divers que la créativité, le plurilinguisme et l’intercompréhension.

L’après-midi était placée sous le signe de l’innovation pédagogique en langues et l’adaptation aux besoins spécifiques des futurs diplômés. L’apparition des IA génératives et la rapidité de leur développement a alimenté la discussion de la soixantaine de participants, venus de Reims et de la région Grand Est.

Retour sur la réunion des responsables de département Langues et cultures le mercredi 29 mai à PSB

Thématique de la table ronde – Comment imaginer le département Langues et Cultures de demain : Quelles priorités, quels objectifs et quelles méthodes de travail pour les cinq prochaines années ?

Une réunion des responsables de département a marqué comme chaque année, l’ouverture du congrès de l’UPLEGESS. Elle s’est tenue à Paris School of Business (PSB) et a été co-animée par Nora Sanchez de PSB et Sophie Sousa de IMT-BS/TSP.  

Jörg Eschenauer, président de l’UPLEGESS, a tout d’abord souligné l’importance de préparer un nouveau questionnaire pour une enquête en 2025, (10 ans après celle de 2015) « L’enseignement des langues dans les Grandes Écoles : état des lieux et préconisations », l’occasion de recueillir des données essentielles auprès des départements de langues et cultures de nos écoles-membres.

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Retour sur le congrès par le Comité scientifique

« Le 50e Congrès de l’Uplegess s’est enrichi avec la participation de trente-un Congressistes enseignants qui ont répondu à l’appel à communication en donnant la parole aux langues à travers des bilans d’expérience, des points de vue et des ateliers.

Cette année, un nombre important de vacataires ont partagé leur savoir-faire. Nous les remercions de cette implication et espérons que leur prise de parole sera chaque fois plus présente. Nous avons aussi pu écouter les communications et assister à des ateliers des enseignants permanents des Grandes Ecoles, fidèles à l’association. Des enseignants universitaires nous ont aussi apporté leur expertise dans l’enseignement des langues.

Toutes leurs interventions donnaient lieu à des réflexions, à des questionnements et à des échanges sur des dispositifs pédagogiques innovants et variés sur l’enseignement des langues. Les congressistes ont pu découvrir (…)

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Journée d’études à Montpellier, 2050 : un futur souhaitable pour l’enseignement des langues 

2050 : un futur souhaitable pour l’enseignement des langues 

 


Vendredi 5 avril 2024, 9h-16h à l’Institut Agro Montpellier, 2 Pl. Pierre Viala, 34000 Montpellier

Participation gratuite avec inscription obligatoire en ligne avant le 29 mars à 23h45

Télécharger le programme détaillé

Pour toute information complémentaire, contacter :


Dans le cadre des 50 ans de l’UPLEGESS, l’Institut Agro Montpellier et Montpellier Business School ont le plaisir de vous convier à une journée d’étude en collaboration avec l’Institut des Futurs souhaitables.

Cette journée sera l’occasion d’explorer ensemble comment envisager, dans un monde en pleine métamorphose, un futur souhaitable pour l’enseignement des langues.

La matinée sera animée par Laura Winn, formatrice et consultante pour l’Institut des Futurs souhaitables. Conscient des métamorphoses en cours, l’Institut des Futurs souhaitables croit en la capacité des femmes et des hommes de ce siècle à prendre en main leur destin commun et à établir de nouvelles règles du jeu.

L’après-midi sera dédié à quatre témoignages de professeur·e·s de langues qui présenteront autant de façons de s’emparer de la dimension prospective dans nos classes.

Objectifs et intervenants (ci-dessous) Lire la suite…

Retour sur la journée d’étude « Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ? »

L’Uplegess, en partenariat avec Paris School of Business et la CGE, a organisé une journée d’étude sur le thème « Comment former à des métiers qui n’existent pas encore » le 01 février 2024 à Paris School of Business.

Cette journée a examiné les défis découlant des avancées technologiques, des changements sociétaux et des perturbations économiques, générant ainsi de nouveaux besoins sur le marché de l’emploi.

L’objectif était d’analyser comment adapter les programmes éducatifs pour préparer les étudiants aux métiers émergents, en développant leurs compétences et leur résilience pour s’adapter à des environnements professionnels en constante évolution.

Les intervenants ont partagé leurs perspectives sur ce sujet crucial. Chacun a eu une porte d’entrée différente pour leur analyse. La discussion a commencé avec la voix de la « philosophie » portée par Pascal Chabot, qui a questionné le concept de la qualité dans l’enseignement. Suivi de la « pédagogie » incarnée par Jean-Charles Caillez, enseignant et directeur du Laboratoire d’innovation pédagogique « HEMiSF4iRE Design School », qui a souligné le rôle de la transdisciplinarité des enseignements et des nouvelles formes de pédagogie dans la formation des futurs professionnels, notamment en encourageant le travail collaboratif. Pour finir avec la voix du monde de « l’entreprise » de Philippe Pierre, expert en ressources humaines et management interculturel, qui a abordé les nouvelles formes d’engagement au travail et l’importance pour les recruteurs d’avoir une posture d’accueil à l’inconnu en suspendant leur jugement, et en distanciant leur regard.

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De la bonne utilisation des certifications dans nos enseignements

Motivant ou frustrant ?

De la bonne utilisation des certifications dans nos enseignements

Andrea KATZENBERGER,
Responsable centre de langues NEOMA Business School – Campus de Rouen

Suite à la décision du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de rendre une certification d’anglais obligatoire pour les étudiants inscrits en licence, on pouvait se poser la question quant à l’avenir des certifications en LV2 et plus particulièrement en allemand. En effet, les règles en vigueur dans nos écoles sont très différentes. Alors que les écoles d’ingénieurs recommandent voire exigent une certification au niveau B1, les écoles de management accordent en général peu d’importance à la certification en LV2, sauf pour les échanges académiques à l’international.

Le 29 janvier, le groupe des Germanistes de l’UPLEGESS s’est retrouvé en visioconférence pour échanger sur cette thématique. Une quinzaine de membres de notre association ainsi que des représentantes des réseaux partenaires, DAAD et ADEAF, ont répondu présent. Nous avons pu accueillir Sven Leyder, responsable des certifications à l’Institut Goethe de Paris, qui nous a éclairés en apportant son expertise.

Tout d’abord, il faut bien faire la distinction entre les tests (en allemand, par exemple Bright ou TestPro du GI) qui évaluent un niveau à un instant T et dont la validité est par conséquent limitée, et les certifications telles que les « Goethe Zertifikate » ou le CLES (Certificat de Compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur) qui évaluent des compétences. « Montrer ce dont on est réellement capable » – slogan avec lequel l’Institut Goethe promeut ses certifications et qui résume bien l’objectif. Il ne s’agit pas de montrer ce que l’on sait (grammaire, vocabulaire, etc.) mais ce que l’on sait faire selon le référentiel de compétences du CECR. La standardisation des certificats Goethe permet de comparer les performances individuelles. D’après Sven Leyder, les certifications proposées par l’Institut Goethe se distinguent par leur reconnaissance mondiale, contrairement au CLES qui reste très franco-français, ou le DSD (Deutsches Sprachdiplom) qui a une portée franco-allemande. En plus, l’Institut Goethe défend avec ses certifications une certaine « Bildungsidee », une idée holistique et humaniste de l’apprentissage. Mettre l’accent sur les compétences plutôt que sur le savoir est plutôt nouveau pour nos étudiants qui sont, pour la majorité d’entre eux, issus des classes préparatoires où ils brillaient justement par leur savoir. Ceci explique en partie le taux d’échec assez élevé à la certification B2. En plus, certaines compétences « pratiques » (p. ex. écrire un mail formel ou professionnel) ne sont pas encore acquises en français et manquent très logiquement aussi en allemand.

Dans la discussion, nous étions d’accord qu’un travail sur les différentes compétences requises pour le certificat B1, B2 voire C1 pouvait s’intégrer facilement dans nos cours, et être bénéfique pour tous les étudiants indépendamment de leur niveau, p. ex. en termes de stratégies de lecture ou d’écoute. L’obtention du certificat n’est pas une fin en soi. Le bénéfice réside dans l’amélioration des compétences linguistiques dans la communication au quotidien. La préparation des certificats Goethe permet un enseignement différencié dans un groupe hétérogène. Grâce à leur forme modulaire, il est possible de passer les modules séparément et d’augmenter ainsi le taux de réussite. Enfin, le passage d’une certification s’inscrit souvent dans un projet – échange académique, double diplôme, stage – ce qui est aussi un facteur de motivation.

D’un autre côté, la frustration des étudiants peut venir d’une surestimation de leurs compétences puisqu’ils ont été évalués jusqu’ici par rapport à leur savoir. Certains sont aussi peu motivés par les sujets « terre à terre » proposés dans le cadre des certifications. Ils souhaiteraient travailler sur des sujets de réflexion. Il y a aussi d’autres freins comme par exemple le coût de l’examen. Même si le fait d’être centre d’examen (Prüfungslizenznehmer) de l’Institut Goethe permet de pratiquer des tarifs préférentiels, les étudiants doivent déjà supporter le coût des certifications d’anglais (environ 250 euros pour l’IELTS par exemple). L’organisation d’un certificat par une école mobilise aussi beaucoup de ressources (examinateurs, surveillants, …) et la tentation est grande d’opter pour un test corrigé numériquement, voire de déléguer toute l’organisation d’une certification à un prestataire privé (ETS Global, PrepMyFuture, etc.). Face à cette concurrence mais aussi sous l’influence de la pandémie, l’Institut Goethe se trouve en pleine digitalisation. Des examens en ligne ne sont cependant pas prévus.

En conclusion, après cette riche matinée, le groupe souhaitait approfondir le travail sur les compétences et l’enseignement différencié. L’idée a été retenue pour l’atelier lors du congrès de l’UPLEGESS ou notre prochaine Journée des Germanistes.

« Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ? » Participez à notre journée d’étude à Paris

Journée d’étude organisée par Paris School of Business, l’Uplegess et la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) – 1er février 2024 de 9h à 17h à Paris School of Business

Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ?

Introduction, objectifs, intervenants et programme à lire ci-dessous ou en téléchargeant le document pdf 

Participation gratuite avec inscription obligatoire en ligne (cliquer) 

Cette journée sera l’occasion d’explorer ensemble les enjeux cruciaux liés aux avancées technologiques, aux changements sociétaux et à une conjoncture économique perturbée qui engendrent constamment de nouveaux besoins sur le marché de l’emploi. L’émergence de métiers du futur, encore inconnus, posent des défis majeurs aux professionnels de l’enseignement supérieur. 

(…)

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Découvrez l’appel à communication du congrès anniversaire de l’UPLEGESS

Appel à communication du Congrès Anniversaire des 50 ans de l’UPLEGESS du 29 mai au 1er juin 2024 à l’Ecole des Mines de Paris 

« Donner la parole aux langues pour une planète apprenante : bilan de 50 ans d’expérience et projets d’avenir »

Appel à communication pour le 50ème Congrès 2024 à l’école des MINES  cliquer pour télécharger le pdf

  1. thématique générale et questionnements
  2. références bibliographiques
  3. typologie des communications
  4. procédure de soumission et de sélection des contributions et déroulement des communications

Toutes les propositions de contribution sont à adresser au Comité Scientifique de l’UPLEGESS au plus tard le dimanche 7 avril 2024 : uplegess.congres@gmail.com

2 écoles à Paris pour accueillir le 50e congrès de l’UPLEGESS

le jeudi 30 et le vendredi 31 mai à l’Ecole des Mines boulevard Saint Michel dans le 5e arrondissement (RER B – Luxembourg)

le mercredi 29 mai (réunion d’ouverture*) et le samedi 1er juin (réunions des groupes de travail par langue) à Paris School of Business (PSB) dans le 13e arrondissement (Ligne métro 14 – Olympiades)

* Réunion d’ouverture : Cette réunion s’adresse prioritairement aux responsables de département mais elle est ouverte pour tous nos collègues qui souhaitent y participer.

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